Quelles étaient les contraintes sociales et polliques qui étaient exercées sur les femmes avant 1914 ?

Ce document est la « Une » soit la première page d’un journal « le petit journal » qui est un quotidien plutôt populaire composé surtout d’images. Il date de 1908, période de la troisième République installée depuis 1870. Ce régime politique veut défendre des valeurs à travers sa devise liberté, égalité, fraternité. Les femmes qui aujourd’hui ont une place à part entière dans la société française n’avaient pas à cette époque les mêmes droits.

Quelles étaient les contraintes sociales et polliques qui étaient exercées sur les femmes avant 1914 ?

Le vêtement reflète les contraintes morales qui pèsent sur la femme.

Tout d’abord nous pouvons reconnaitre les femmes par leurs tenues vestimentaires. Elles portent une longue robe jusqu’aux chevilles, un chemisier jusqu’au cou. Elles doivent masquer leur corps pour ne pas apparaitre impudique. On est dans une société très morale où les femmes sont jugées et condamnées et peuvent faire scandale. C’est une société très patriarcale qui domine où l’homme a tous les pouvoirs. La femme reste une maitresse de maison, une épouse dévouée qui élève les enfants tandis que le mari travaille. Mais il ne faut pas oublier que ce cas de figure ne concerne pas le monde prolétaire où la femme va en usine, dans les mines ou dans les champs. Par contre les femmes n’ont aucune indépendance financière et il faudra attendre la deuxième moitié du XX° siècle pour que les femmes puissent travailler sans l’autorisation de leur mari et avoir leur propre compte en banque.

Par contre quelques figures de femmes au cours du XIX ° siècle ont voulu s’émanciper. Georges Sand qui est d’ailleurs un Pseudonyme en est un parfait exemple, elle s’habillait en vêtement d’hommes, on dit qu’elle se travestissait. Mais la majorité doit se conformer à des codes comme aussi le port de chapeaux comme on peut le voir sur la Une. Une a un chapeau aux couleurs bleu, blanc et rouge, couleurs patriotiques de la France.

La république est d’ailleurs symbolisée par une femme Marianne représentée en buste encadrée par des drapeaux tricolores. Cette allégorie est paradoxale par le fait que les femmes n’ont aucun droit politique.

Les suffragettes et la revendication de droits politiques

Dans cette « une » nous observons une urne électorale qui est renversée. Il s’agit d’une revendication du droit de vote par une perturbation d’un scrutin. Les femmes demandent un droit politique que seuls les hommes ont obtenu depuis 1848. En effet c’est sous la deuxième république que le suffrage qui était censitaire est bien devenu universel.

Ce droit politique est réservé à la gente masculine comme on peut l’observer avec la présence d’hommes derrière une table. Ce sont les assesseurs d’un bureau de vote qui sont là pour contrôler les règles démocratiques. De plus on peut voir un policier qui intervient afin de rétablir l’ordre républicain.

Par contre une femme a été contre cet ordre, Louise Michel qui a joué une rôle politique au cours de l’épisode de la Commune en 1871. Elle a mené un combat acharné au moment de l’insurrection parisienne contre Thiers et les « Versaillais ». Elle fut condamnée au bagne après l’écrasement de la

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