Pourquoi les dystopies sont-elles un outil au service de nos sociétés ?
Dissertation : Pourquoi les dystopies sont-elles un outil au service de nos sociétés ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar val.harrigton • 10 Novembre 2024 • Dissertation • 1 618 Mots (7 Pages) • 30 Vues
Pourquoi les dystopies sont-elles un outil au service de nos société?
Pour comprendre ce qu’est une dystopie il faut d’abords parler du concept qui l’a précédé “l’utopie”, c'est un néologisme tiré du grec par l’anglais Thomas Moore en 1516, Utopia viens du mot ou signifiant « non » et de topos signifiant “un lieu” une Utopie est donc entendu comme un lieu qu’on ne trouve nulle part. L'ouvrage l’utopie de Thomas Moore est un texte qui sera très influent sur la fiction mais également l’histoire. L’utopie de Moore libre de propriété privée aura une influence certaine sur la naissance du socialisme et son avis sur le statut des prêtres et la places de l’Eglise dans la société trouveront un écho dans la réforme protestant. Mais avec l’ère moderne les nombreuses tentatives plus ou moins réussie de crée des utopie dans la réalité, le concept va prendre du plomb dans l’aile. Ainsi son antithèse verra le jour à la fin du XIXe siècle et sera appeler La Dystopie littéralement “le lieu mauvais”. on présente alors une société Utopique où la classe dominante a établi son système idéal puis on se place du côté de la classe dominé qui doit y vivre. En sachant que les dystopies sont un récit fictif dépeignant une société imaginaire nous pouvons nous demander pourquoi les dystopies sont-elles un outil au service de nos sociétés ? Un ancrage dans le réel, des lanceurs d'alerte
Les dystopies sont certes par définition un récit fictif néanmoins elles s'inspirent de nos sociétés et de leurs systèmes. Dans ces romans ont imagine un avenir assez proche en anticipant ce que la société pourrait devenir en suivant une certaine trajectoire. On sait donc qu'une catastrophe de toute origine peut mener à un régime totalitaire. Car en temps de crise tout un pays peut basculer du jour au lendemain et c'est souvent les idéologies autoritaires promettant un retour à l'ordre qui en profitent. Et cette trajectoire de catastrophe à régime totalitaires, est inspirer de la réalité historique du XXe siècle, par exemple la crise de économique de 1929 à servi de tremplin à l'extrême droite en Allemagne. On peut alors réaliser que la fiction dystopique ne parle pas tant que ça du futur car elle s'inspirent très fortement du passé en appliquant ses leçons au présent.
L’œuvre 1984 de Georges Orwell à été écrit en 1949, l'auteur n'y écrit pas sa vision du futur comme on pourrait le penser, il ne parle pas des Années 80 mais écrit en faite un avertissement à la gauche bourgeoise britannique de 1940 par rapport aux dérives totalitaires dont l'Europe avait été témoins, et qu'il retrouvait parmi ces pères. Dans La Servante Ecarlate, Margarett Atwood à été inspirée par les pratiques d'une secte, nommé "People of hope", au milieu des années 80, cette communauté catholique fondamentaliste pratiquait un vrai lavage de cerveau à ses disciples : les membres soumettaient les femmes, les dissuadaient d'avoir des contacts avec des personnes extérieures à la secte, arrangeaient les mariages, Et les femmes des coordinateurs étaient appelées des servantes. Margaret Atwood s'inspire aussi de l'Allemagne nazie et de la politique de Ceausescu en Roumanie, Le dictateur roumain avait rendu les avortements et toutes formes de contraception illégale. Ces divers exemples nous montrent que les dystopies s'inscrivent surtout dans l'époque d'où on les imaginent
Cet encrage dans le réel permet aux auteurs de dénoncer des situations actuelles autrement dit de révéler les défauts de la société. La dystopie est donc une critique de force politique, social, économique active au moment de l'écriture du récit. Comme c'est une critique active celle-ci peut susciter des contestation ou des réfutations directes, elle peut même être censuré ou interdite dans certains pays, ce qui empêcherai l'auteur de faire passer son message. Afin d'éviter cette censure de nombreux auteurs poussent les systèmes politiques de leurs dystopie à l'extrême pour que le système politique critiquer derrière soit en quelques sortes dissimuler. D'autres usent de la satire pour essayer d'échapper à la censure, c'est par exemple le cas de Georges Orwell dans son livre la ferme des animaux, il s'agit d'une fable où le peuple animal chasse l'élite humaine du pouvoir et acquiert la liberté de créer un monde nouveau égalitaire, la société résultante, qui constitue ladite ferme, dévie pourtant de son idéal et se trouve finalement dirigée durement par une élite de cochons qui s’octroie toutes sortes de privilèges. A travers ce livre Georges Orwell émet une critique de la révolution russe (1917-1921) et des régimes totalitaires en particulier le stalinisme. Malgré le fait qu'il s'agit d'un apologue écrit sous la forme d'une fable animalière il ne parvient pas à éviter la censure dans certains pays. A sa publication, en 1945, le roman a été censuré à de nombreuses reprises, notamment en Europe, avant d’être à nouveau autorisé petit à petit. Mais encore aujourd'hui le livre est toujours interdit en Corée du Nord et dans les écoles aux Emirats Arabes Unis. Ces censures à répétitions nous montre que les dystopies mais surtout la critique réaliser par les auteurs dans celles-ci peuvent être perçut comme une menace par certains régimes politiques, car elles pourrait permettre une prise de conscience des populations vis-à-vis d'un régime autoritaire et donc une menace pour le maintiens de celui-ci.
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