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Les femmes en France et en Afghanistan

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Par   •  14 Avril 2023  •  Dissertation  •  2 981 Mots (12 Pages)  •  294 Vues

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Delayen Lilou / Lambert Lola /(Anna)

Le droit des femmes en France et en Afghanistan

Dissertation EMC


Le droit des femmes en France et en Afghanistan

Les droits des femmes sont inaliénables c’est-à-dire ce qui ne peut être aliéné, cédé, enlevé, ce qui est intangible , parties intégrantes et indivisibles des droits de l'homme. L'idée que les femmes ont les mêmes droits que les hommes est récente.

Comme pour toute discrimination, on s'appuyait alors sur leurs différences de nature, de fonction, pour justifier le fait qu'elles étaient privées d'un certain nombre de droits. De plus, on a considéré les femmes le plus souvent comme inférieures, incapables de réflexion, de logique, de maturité Éternelles mineures, elles devaient se cantonner aux charges du foyer. Lorsqu'elles étaient pauvres : on les exploitait bien plus que les hommes.

Depuis le 19ème siècle, de nombreuses sociétés à travers le monde réclament des droits pour les femmes et les filles. Ces droits peuvent être théoriques c’est-à-dire une inscription dans la juridiction d’un État ou réels par exemple des pratiques tangibles. Connaître les droits des filles et des femmes est la première étape pour éliminer la discrimination dont elles sont victimes.  

Nous allons nous poser la question les droits des femmes en France et en Afghanistan sont-ils les mêmes ?

Pour cela nous verrons dans une première partie les droits des femmes en France puis dans une seconde partie les droits des femmes en Afghanistan et pour finir nous allons comparer leurs droits en France et en Afghanistan. 

I/ Tout d’abord, dans cette première partie, nous allons parler des droits des femmes en France. Si les femmes françaises ont lentement acquis les mêmes droits que les hommes, cette avancée est extrêmement récente. Tout d’abord il faut savoir que les premier droits de la femme et de la citoyenne on était rédigée par Olympe de Gouges en 1791.  Elle s’inspire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789. C’est le premier document qui évoque l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes. Par la suite  Les femmes peuvent désormais s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur époux. Mais leur mari peut encore leur interdire de travailler, et il reste la seule autorité des enfants en 1938. Après un long combat les femmes obtiennent le droit de vote le 24 mars 1944. 21 ans après elles obtiennent l’indépendance de leur propre finance ( compte en banque) et par conséquent elles se sentent moins soumis à leurs maris. En 1974 une féministe nommé Simone Veil a marqué l’histoire de la France en instaurant la loi Veil, qui autorise et légalise l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans un délai de 10 semaines après le début de la grossesse. Les Françaises ont désormais le droit d’avorter, c’est-à-dire de mettre fin à une grossesse non désirée. Cette contraception est remboursée par la Sécurité sociale. De plus, la loi Haby de 1975 et ses décrets d’applications généralisent l’obligation de mixité dans tous les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire est créée en 1975. Nous pouvons aussi mettre en évidence la loi qui établit l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en 1983 ce qui met les femmes au même niveau que les hommes dans le travail. Même si les égalités de salaire sont encore instable. De plus, après tant d’année, Edith Cresson est élu première femme nommée Premier Ministre en 1991 ce qui met en avant la femme dans la société en tant que Ministre et également en tant que femme politique.  Les femmes ont toujours des droits à conquérir et à défendre. Le 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes et non pas Journée de la femme. Elle est l’occasion de rappeler ce combat constant, quotidien et universel. Enfin, en 2006, une loi relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes vise la suppression des écarts de rémunération même si cela reste inégale dans certaines professions. Aujourd'hui, en France, les femmes peuvent étudier, voter, être élues, donner leur nom à leur enfant, elles sont indépendantes. Aujourd’hui, le combat pour les femmes continue a s’intensifier de jour en jour  grâce à la journée internationale du 8 mars. Enfin on peut donc voir une forte évolution des droits des femmes a partir de 1944 en France. On en comprend donc que le droit des femmes en France prend du temps a évoluer. Mais elles continue leurs combats et avance petit a petit.

II/Pour continuer, dans cette deuxième partie nous allons parler des droits des femmes en Afghanistan. Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan, en août 2021, ils sont les autorités du pays. Bien qu’ils se soient publiquement engagés dans un premier temps à respecter les droits des femmes et des filles, les talibans ont introduit des politiques de discrimination qui portent atteinte à leurs droits. Le retour au pouvoir des talibans s’accompagne d'importantes violations des droits des femmes et des filles. Toutes leurs libertés sont restreintes, en particulier leur liberté d’expression, de mouvement et de réunion. Le droit au travail des femmes leur a été refusé et ces dernières font face également à l’obligation de se couvrir le visage. Les filles quant à elles se sont vues interdire leur accès à l’éducation secondaire. Certaines d’entre elles, parfois à peine âgées de neuf ans, sont vendues, du fait de la pression économique causé par ce contexte, mais aussi par le manque d’espoir pour ces filles et leur famille. En outre, les femmes et les filles sont exclues de la vie politique et publique du pays. D’ailleurs, les femmes sont absentes du nouveau gouvernement des talibans et le « Ministère de la Condition féminine » et a été supprimé puis remplacer par le « Ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice ». Les femmes et les filles sont ainsi rendues invisibles puisque collectivement mises à l'écart de la société. Lorsque leur liberté de mouvement et leur droit de travailler sont restreints, leur accès aux services de santé, aux moyens de subsistance et à l’aide humanitaire devient presque impossible. Le 28 mars 2022, l'UE a condamné la décision des talibans de refuser l'enseignement secondaire à plus d'un million de filles afghanes jusqu'à nouvel ordre, ce qui est considéré comme une violation du droit fondamental à l'éducation de tous les enfants. Chacun a droit à l'éducation, tout le monde mais en Afghanistan, les filles et les femmes ont été privées de ce droit fondamental elles ne sont plus autorisées à fréquenter l'école secondaire ni l'enseignement supérieur. Cela fait de l'Afghanistan le seul pays au monde aujourd'hui à suspendre l'accès des filles et des femmes à l'éducation. De plus, de nombreux lieux publics, comme les parcs, bains et salles de sport, leur sont interdits. Elles ne sont plus autorisées à occuper un emploi dans la fonction publique ni une ONG, sauf dans deux secteurs : la santé et l'enseignement. Il faut savoir que sous le premier régime taliban, de 1996 à 2001, les femmes ne pouvaient pas quitter leur domicile sans être accompagnées par un mahram, un homme de leur famille proche. Vingt ans plus tard, depuis le 26 décembre, elles ne peuvent plus voyager au-delà de 72 kilomètres sans être accompagnées par un chaperon puis trois mois après leur arrivée au pouvoir, les talibans s’accompagnent d’importantes violations concernant le respect des droits des femmes. Pour finir, Hibatullah Akhundzada chef suprême des talibans et dirigeant de l'Afghanistan, depuis l'offensive talibane de 2021 s’est concentré sur les mariages et les veuves, qui ne doivent pas être remariées de force, et ont droit à une part de l'héritage de leurs maris. Les talibans ont été accusés par leurs ennemis de marier de force des femmes, dont des veuves, à leurs combattants. Depuis des mois, les mariages arrangés de mineures contre de l'argent, vu comme des ventes par certains, augmentent à cause de la pauvreté. On remarque aussi de nombreuses familles désespérées, notamment dans le Nord et l'Ouest, dévastés par la sécheresse, sont contraintes de marier leurs filles très jeunes afin de rembourser des dettes ou se nourrir. Le chef suprême des talibans dénonce également la coutume qui consiste à donner une jeune femme en mariage pour régler un conflit entre familles. Pour en terminer, nous pouvons voir que le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan signe la stricte application de la charia qui sont des règles qui ordonnent aux musulmans ce qu'ils ont le droit de faire ou pas. Il  détermine leur façon de manger, de s'habiller, de se comporter avec les autres. Mais la vision que les talibans ont de la charia va à l'encontre des droits humains. Les femmes en sont les premières victimes, elles perdent des droits acquis ces dernières décennies c’est-à-dire le droit de vote, droit d'étudier, de travailler, de s’épanouir, d’être indépendante, etc.. On comprend donc qu’en Afganisent les femmes n’ont presque plus, voir plus du tout de libérer et d’indépendance. L’évolution des droits des femmes a donc régresser depuis l’arriver des talibans. Et beaucoup d’autre payer son dans le même cas que l’afganisent.

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