Les controverses du XIXème siècle sur l’âge de la Terre

Au XIXème siècle, la question de l’âge de la Terre agite la communauté scientifique. Une controverse oppose alors les physiciens aux géologues et aux biologistes.

A : Buffon et le refroidissement des sphères.

1, 2 et 3 : [pic 1]

Temps de refd = 53.62 X 941 461 920 – 16.133 = 50 484 953 982 minutes  

soit 50 484 953 982/(365*24*60) = 96044 ans

4 : La méthode de Buffon repose sur des expériences contrairement aux méthodes précédentes, c’est pourquoi elle est plus rigoureuse.

5: Cependant le document 1 montre qu’il a commis plusieurs erreurs :

• La terre n’est pas constitué de fer ( il aurait du plutôt faire cette expérience avec des sphères de roches)
• La chaleur ne se dissipe pas que par conduction car certaines enveloppes terrestres sont fluides
• La désintégration radioactive apporte de la chaleur, donc contrecarre le refroidissement.

B : Lyell et la sédimentation

Partisan de la théorie dite de l’uniformitarisme (aussi appelée « actualisme »), Lyell considère que « le présent est la clé du passé » : selon ce principe l’explication du passé de la Terre réside dans l’étude des phénomènes géologiques actuels.

En utilisant le principe d’actualisme, à la fin du XIXème siècle, des géologues utilisent la vitesse de sédimentation pour évaluer l’âge de la Terre.

1. Expliquer le principe d’actualisme appliqué à la sédimentation consiste à dire que les processus de sédimentation qui se déroulent actuellement sont les mêmes que ceux du passé. Leur vitesse également.

1. Formuler deux critiques à cette méthode de datation

• Il ne semble pas évident d’estimer le taux de sédimentation moyen.
• La vitesse sédimentation n’est certainement pas constante, elle doit dépendre des conditions du milieu.
• L’érosion en retirant de l’épaisseur efface des époques.

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