Le journal des tranchées

1- Définition d’un journal de tranchées et de son intérêt historique :

L’apparition des journaux a commencé fin de l’année 1914, lorsque la guerre de position s’est installée.

Ces journaux écrits par des soldats du front, permettaient aux poilus de s’évader un cours un instant de l’horreur de la guerre. Ils leur permettaient de se distraire, dans l’attente du combat. Le contenu de ces journaux étaient des articles, des jeux de mots, des dessins humoristiques, des poèmes et des chansons, afin de redonner le moral aux poilus.

Pour les historiens, ces journaux sont de vrais trésors car ils leur permettent de connaître la vérité de ce qui s’est réellement passé sur les fronts (les moyens de vie, de combats, l’ambiance etc..)

2- La Une :

Le journal « le dernier bateau » est écrit à la main, sur des feuilles de papier, à la plume, avec un aspect bricolé de l’impression.

Malgré tout, la Une comporte une certaine rigueur au niveau du schéma d’organisation, ainsi, on retrouve :

- Le bandeau : « 1ere et 2 année, …. , numéro 11 »

- Tribune : « le dernier bateau avec son dessin. »

- Sous-tribune : 2 rectangles : « Directeur » et « pour tout ce qui concerne »

- L’article : « A nos abonnés et lecteurs »

- Pied de page.

Le dessin de la Une a une importance, évoquant avec humour le rôle de l’équipage de pont : ici, on voit le bateau, sur une charrette, tiré par un attelage de chevaux avec 2 poilus.

A la première page de ce numéro, le directeur et le rédacteur en chef du « dernier bateau » font une promesse à leurs lecteurs et abonnés, de continuer à l’écrire et de ne pas augmenter les prix de l’abonnement. Vu le succès de leur journal, c’est un devoir d’assurer sa sortie régulièrement.

3- Une Illustration :

Dans ce dessin, on retrouve le thème des « Embusqué » : thème très cher aux poilus.

On peut distinguer toutes les catégories d’Embusqués :

- L’embusqué de naissance, avec ces 3 briques sur le bras gauche,

- L’embusqué par blessure,

- L’embusqué des bureaux

- L’embusqué qui vit dans la zone arrière des armées,

Tous ces Planqués, sont regardés avec mépris par un visage

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