La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclara on des droits de l’homme et du citoyen ?

La déclara on des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La

déclara on des droits de l’homme et du citoyen ?

Dans un premier temps nous allons voir que la déclara on des droits de la femme et du

citoyen et une réécriture des droits de l’homme et du citoyen par la forme mais dans un

second temps nous verrons que dans le fond elle n’est pas qu’une réécriture du texte de la

déclara on des droits de la femme et de la citoyenne, une oeuvre d’Olympe de Gouge a était

inspiré de La déclara on des droits de l’homme et du citoyen.

Pour commencer, nous pouvons observer que la déclara on des droits de la femme

et du citoyen reprend comme mise en forme la déclara on des droits de l’homme et du

citoyen pour pouvoir rétablir l’égalité homme femme. La déclara on des droits de l’homme

et du citoyen est composé de 17 ar cles qui ont tous un champ lexical de droit, pour cela

Olympe de Gouges a repris les bases de celle-ci pour faire celle des droits de la femme et du

citoyens.

Cependant, en changeant le préambule et en y intégrant dedans « Les mères, les

filles, les soeurs » Olympe de Gouge démontre par cela que l’écrit est adressé aux femmes.

Son oeuvre s’adresse à davantage de membres de la popula on. Les femmes sont beaucoup

plus représentées par ce.e déclara on et en réécrivant les ar cles ils s’adressent

dorénavant aux « femmes » alors qu’avant ils n’étaient adressé qu’aux « hommes » Et elle va

même plus loin en y intégrant les esclaves des colonies où elle y défend leur droit. Nous

pouvons le constater dans le préambule : « le sexe supérieur en beauté comme en courage

dans les souffrances maternelles » qui est une paraphrase qui met en avant et en valeur la

femme et son opinion. Olympe Gouges en me.ant dans cet écrit les condi ons des esclaves

des colonies elle y dénonce la violence et l’injus ce que l’homme fait subir aux esclaves des

colonies et aux femmes. En choisissant un champ lexical varié « fermenta ons incendiaires »

qui appuient sur l’horreur que subissent les esclaves et en écrivant « Homme, es-tu capable

d’être juste ? » elle insiste sur la ségréga on mis en place par l’homme et ça devient une

accusa on directe envers l’homme ce qui met la pression çà celui-ci. Dans sa réécriture elle

sous-entend que l’homme est un monstre « Ces colons inhumains » , elle démontre que

l’homme

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