En quoi le compagnonnage est une forme d’organisation ouvrière ?
Compte rendu : En quoi le compagnonnage est une forme d’organisation ouvrière ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gabzle • 19 Novembre 2023 • Compte rendu • 996 Mots (4 Pages) • 140 Vues
doc 32- en quoi le compagnonnage est une forme d’organisation ouvrière ?
D'après le livre du compagnonnage édité par “Perdiguieren 1857 et écrit par ce dernier l’auteur , M. Agricole Perdiguier étant un compagnon menuisier, dit Avignonnais la Vertu, il fut écrivain et député français.
Ce dernier explique à travers cet ouvrage le concept de compagnonnage qui a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Il permet à chaque individu l'accomplissement de ses possibilités culturelles et professionnelles, grâce à l'exercice de son métier et à la transmission des savoirs.
Dans cet ouvrage, Perdiguier décrit en détail de ce système qui était une forme traditionnelle d'apprentissage artisanal en France. Il souligne l'importance des symboles, des rituels et des traditions qui étaient associés au compagnonnage. Il croyait que ces éléments renforcaient le sentiment de communauté parmi les compagnons et contribuaient à préserver le patrimoine culturel du mouvement. Cependant ce dernier relate les moments tristes, et peu agréables qu’il à pu expérimenté lors de son Tour de France chez les Compagnons menuisiers. Il invite à travers son œuvre une réelle conciliation entre l'ensemble des Compagnons. C’est pourquoi de grands écrivains du 19eme siecle, exposent à travers ce document leur remerciement, encouragement, et solidarité à Agricol perdiguier. En effet, que ce soit Chateaubriand, Lamartine ou Lamennais, ces derniers adressent leur salutation distinguée à l’auteur dans cette volonté d’association et de paix.
Dans le document 74, Le compagnonnage. Son histoire, Ses mystères écrit par Jean Connay et publié par Marcel Riviere en 1909 étudie à travers cette brochure la profonde opposition face à ce compagnonnage. En effet il y est décrit que les membres s'opposent à leur propre organisation qui ne répond plus à leur nécessité économique qui partage la division en son sein. On assiste alors à une opposition entre syndicat et compagnonnage, en effet le compagnonnage n'a pas pour vocation principale de mener des actions collectives de lutte sociale. Il se concentre davantage sur la formation et la préservation des traditions. tandis que les syndicats sont spécifiquement créés pour représenter les intérêts des travailleurs dans les conflits et peuvent organiser des grèves et d'autres formes d'action collective pour faire pression en faveur de meilleures conditions de travail.
Il est indiqué alors qu’il est nécessaire à ce temps de mobiliser une organisation de lutte afin de défendre les travailleurs contre les entreprises n'hésitant pas à élaborer certains stratagèmes afin d’augmenter ses propres capitaux. C’est pourquoi ces sociétés compagnonniques sont réprimandées afin de laisser place à la conscience ouvrière et de pouvoir constituer à elle-même une mobilisation pour défendre ses propres intérêts et non une soumission face au patronat qui les exploite.
Historien de l'architecture, Bernard Marrey a publié de nombreux ouvrages sur l'architecture et c’est à travers un capitalisme idéal qu’il décrit comment la société menier s’est elle implanté au sein d’un mécanisme capitaliste tout en créant de réelles mesures sociales et solidaires face
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