Chloé Aeberhardt, « Les espionnes racontent »

Le document vu est une série documentaire, écrite par Chloé Aeberhardt qui est adaptée de son ouvrage « Les espionnes racontent », publiée en 2020. Cette série raconte l’histoire de plusieurs femmes de différents pays du globe (France, Etats-Unis…) ayant travaillées pour les services secrets de leur pays. A travers ces différents témoignages, l’auteure va nous montrer le rôle important que les femmes ont pu jouer dans différentes missions pour les services secrets tels que la CIA ou encore la DST mais qui sont restés dans l’ombre. Cette série va aussi « briser » les stéréotypes à l’égard des femmes et montrer la différence entre le rôle des femmes durant la Première Guerre mondiale où elles étaient sexualisées pour obtenir des infos et le rôle des femmes à partir des années 70, 80 ou encore 90 qui devaient se surpasser pour obtenir une place au sein de ce monde dit pour « hommes ». Mais quel est le rapport entre la connaissance et les espionnes? Quels aspects de la connaissance la série nous a-t-elle permis d’approfondir?

Durant de nombreux siècles, les femmes devaient vivre dans l’ombre de leurs maris, être une femme et travailler était déjà inconcevable alors travailler pour les services secrets l’était encore plus si nous partons de la mentalité qu’avaient les gens durant toutes ces années. Mais à partir du XX éme siècles, notamment après la Première Guerre mondiale, les femmes ont su s’imposer dans ce monde là. On peut notamment le voir au sein de la guerre froide avec la série documentaire qui met en avant le parcours de ces femmes ayant toutes travaillées pour les services secrets, contribuant à l’accroissement de la connaissance.

L’auteure va aller tout d’abord à la rencontre d’une ancienne espionne française, à Paris, nommée Geneviève, ayant travaillée pour la DST en 70, durant la guerre froide. « En 1972, Geneviève est l’une des premières femmes à réussir le concours d’inspecteur de police…» Par cette acquisition de ce titre là, on voit bien l’importance de Geneviève et de son savoir-faire. Le passage qui m’a aussi marqué c’est celui où elle nous explique la mission toute simple que son chef de la division anti-soviétique lui a confié. En étant restée assise sur une terrasse à surveiller les fenêtres d’un hôtel, elle accomplira l’une des missions les plus exceptionnelles. Malgré sa mission toute simple, elle permettra de faire avancer les choses au sein des services car même si elle n’a pas démasqué la taupe alias « Farewelle », elle l’affichait déjà.

La seconde femme est une américaine vivant à une heure de Washington qui se prénomme Joanna et qui travaillait pour la CIA. Très imposante et à l’allure hollywoodienne, on dirait qu’elle sort directement d’un film « James Bond ». Le moment m’ayant le plus marqué c’est toute la partie où Joanna et son mari doivent exciter un agent de la CIA travaillant pour le KGB. Nous avons l’impression d’être dans un film digne d’Hollywood surtout lorsque le meilleur maquilleur des films leur viennent en aide pour cette mission. Comparer Joanna et son mari à des acteurs nous intriguent encore plus sur la suite de leur mission qui d’ailleurs a été réussite avec grand succès. Et mettre en avant cette mission en la racontant tel un film nous donne encore plus l’envie de savoir ce qu’il se passe pr la suite. En regardant cet extrait, j’avais réellement l’impression de regarder un film sur Netflix tel que « Spy ».Et le clou du spectacle c’est qu’elle s’est mariée avec l’homme qui a partagé cette mission digne d’être réaliser par un grand réalisateur de films d’espionnage. Nous comprenons pourquoi Joanna s’est amusée à faire son travail.

La troisième femme rencontrée est une russe vivant à Moscou ayant travaillée pour le KGB et qui s’appelle Ludmila. Son histoire dans l’espionnage débute par une histoire d’amour. Elle a tout laissé pour suivre son mari qui l’a influencé à devenir espionne. Le passage qui m’a le plus marqué c’est lorsque son mari et elle ont été accusés à tort car une taupe

...