Lieux de villégiature des romains l'exemple de Tibur et Baïa
Cours : Lieux de villégiature des romains l'exemple de Tibur et Baïa. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jeanne.-. • 17 Novembre 2024 • Cours • 1 300 Mots (6 Pages) • 22 Vues
INTRODUCTION :
Le mot vacances, vient du verbe latin vacare, qui signifie être libre, être oisif, il a aussi donné le verbe vaquer cf. vaquer à des occupations. Tous ces termes se rapportent à l’idée du temps libre, concept très important durant l’antiquité, appelé otium en latin. L’otium est tellement important pour les romains que selon les penseurs de l’antiquité, un homme ne se définit pas par le travail qu’il réalise (travailler était même vue de manière dégradante) mais par les activités qu’il réalise durant son temps libre (cf. politique, arts, philosophie...). Et donc les riches romains avaient l’habitude de partir en vacances pour vaquer à leur loisir comme faire de la chasse, pêche, discute dans les jardins de leur grande villa, se reposer et profiter de la tranquillité de la campagne. Et puis c’est surtout qu’à Rome, dans l’antiquité, quand venait l’été, la chaleur devenait étouffante, dans les rues régnait une odeur pestilentielle (cf. détritus dans les rues). Ils avaient alors qu’une envie c’était de fuir Rome et de se réfugier dans leur villa, à la campagne, comme à Tivoli, ou à proximité de la mer, comme à Baïe. Tivoli et Baïe sont deux lieux de villégiature très prisés des Romains que l’on va vous présenter. Donc voilà les romains aspiraient à ce temps de clame et de paix loin du tumulte de Rome et à proximité de la nature. L’élite romaine rêve de nature, par exemple Virgile va écrire en – 37, Les bucoliques qui est un recueil de poèmes dans lequel il parle de cette union entre la nature et les hommes.
PARTIE 1 ; TIBUR :
La ville de Tibur fut prise par les Romains en 338 avant J.-C. C'est l'actuelle Tivoli qui se situe dans la métropole de Rome, en Italie. Tibur était appréciée des Romains pour ses nombreuses collines environnantes, son climat frais et sa végétation luxuriante. De ce fait, de grandes figures de l’empire décidèrent d’y établir leur villa, on peut par exemple citer le poète Horace, l’homme politique Mécène, le sénateur Varus ou encore l’empereur Hadrien qui y fit bâtir sa célèbre villa Adriana de 118 à 134. Dans cet immense domaine qui s’étend sur plus de 150 h (pour vous donner une petite idée cette superficie est 2 fois plus grande que celle de Pompéi) Hadrien a voulu recréer une “cité idéale”. Les archéologues n’ont pas encore fini de fouiller tout le site archéologique, mais parmi les vestiges les mieux conservés on peut citer
Le Canopus CF photo
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Théâtre maritime, CF photo
Thermae, CF photo
Salle des philosophes CF photo
C’est Hadrien lui-même qui a supervisé la construction de sa villa inspirée de traditions architecturales de la Grèce antique, de Rome et d’Egypte qu’il a pu découvrirent durant ses voyages dans son vaste empire. Dans cette splendide résidence, l'empereur passa les dernières années de son règne, consacrant son temps à des rencontres avec des philosophes et des intellectuels.
Beaucoup de riches romains décidèrent d’y établir leur villa. Bien que leur architecture et leur aménagement dépendent des goûts de chacun, toutes ces villas possédaient un grand jardin, car la relation homme/nature s’intensifie, de plus les romains se mettent en quête de leur “locus amoenus”, qui signifie “lieu idyllique” et qui fait généralement référence à un lieu idéalisé de sécurité, de confort, d’apaisement, qui se situe dans la nature. On dit que le “locus amoenus” est un topos dans la littérature gréco-romaine, c’est à dire un sujet récurrent. Dès Homère, soit dès la fin du XIII siècle av JC, il devient un thème très important dans la littérature.
Extrait Homère Odyssée chant V, 55-74, trad. Victor Bérard « Autour de la caverne, un bois avait poussé sa futaie vigoureuse : aunes et peupliers et cyprès odorants, où gîtaient les oiseaux à la large envergure, chouettes, éperviers et criardes corneilles, qui vivent dans la mer
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