Fiche sur les guerres médiques
Fiche : Fiche sur les guerres médiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tom2b14 • 14 Avril 2023 • Fiche • 1 165 Mots (5 Pages) • 348 Vues
LOPEZ Thomas
Les guerres médiques
- Analyse étymologique du mot « médique », historiographie du monde perse.
- 1) Cyrus le Grand, 2) Darius Ier, Xerxès Ier, Artaxerxès Ier
- Faire l’état du monde perse, durant le règne de ces trois derniers souverains
- Expliciter la perception du monde perse au travers l’œuvre de Cyrus le Grand
- La civilisation grecque, une ère culturelle transfrontalière et transcontinentale.
- Grèce à l’époque archaïque
- Particulièrement Athènes des V et VI e av Sparte et les cités grecques d’Asie Mineure (Turquie)
- Les guerres médiques, révoltes, ingérences et choc des civilisation.
- Mise en tension des antinomies entre les deux mondes, entre écart culturel, et conflit d’intérêt stratégique
Faire état du monde : circonscrire la géographie de l’aire culturelle dont il est question, le/les régimes politiques qui s’y exercent, une brève explication culturelle.
Index :
Ingérence : action menée sur une politique intérieur étrangère, dans le but de servir des intérêts stratégiques.
Glose sur l’enquête d’Hérodote
A l’issue d’une longue phase de conflits, Cyrus II, membre de la dynastie des Achéménides, soumet les Mèdes, qu’il associe aux Perses afin de ne former qu’une civilisation. À la suite de la soumission des Mèdes, Cyrus le Grand place sous sa domination le Royaume de Lydie, où règne alors le Roi Crésus, royaume s’étendant en Anatolie occidentale. Avec cela, il prend également les cités grecques d’Ionie. L’empire Perse prend alors de plus en plus d’ampleur, en soumettant l’Égypte également. Puis, un écart se creuse entre les cultures Grecques et Perses, les Grecs considérants les rois Perses comme des despotes. La région de Ionie disposait d’une relative autonomie lorsqu’elle se trouvait sous domination lydienne jusqu’à ce que Cyrus II vainc la Lydie et qu’elle fut sous le joug de l’empire Perse. Selon Hérodote, l’Ionie est le centre du monde au niveau climatique, moral et guerrier.
De fait, Hérodote qualifiait l’Ionie de Centre moral puisqu’ils privilégiaient l’honneur et la gloire avant tout. Lorsqu’ils surent, au cours des Jeux Olympiques, que la couronne était en olivier et non en argent, ils furent ravis. Hérodote qualifie aussi l’Ionie de centre guerrier, car il fallait vaincre ou mourir pour l’Ionie. A partir VIIIe siècle avant J.C., en Grèce, il est question de l’époque dite « Archaïque ». Cette période se situe entre le VIIIe et le Ve siècle avant notre ère. Cette époque est très importante, étant donné l’impact qu’elle aura sur la suite des évènements. Les trois cités les plus importante de la Grèce antique, et qui jouèrent un grand rôle dans les guerres médiques, sont les cités d’Athènes, Sparte et Érétrie. La révolte de l’Ionie sert d’élément déclencheur aux guerres médiques. Les cités d’Athènes et d’Érétrie envoyèrent un faible contingent de 2 000 fantassins, afin d’aider à la révolte. Les Achéménides vinrent à bout de la révolte, athéniens et érétriens rentrent donc dans leur cités respectives. Mais l’affront des deux cités grecques va donner une raison aux Perses de vouloir attaquer les cités grecques.
Pour donner suite à la révolte, Darius envoie son gendre Mardonios pour une première expédition. Au cours de cette dernière, Mardonios reprend la Thrace et la Macédoine. Mais suite à une violente tempête qui anéantit une bonne partie de la flotte, il décide un repli. Alors, en 491, une expédition est relancée. Les Perses tentent une désolidarisation des cités grecques grâce à la diplomatie. Les ambassadeurs viennent exiger de la terre te de l’eau, signe de soumission. Spartes et Athènes refusent. L’armée perse décide alors de traverser la haute mer, afin de débarquer en attique. Érétrie est assiégée. Athènes doit s’organiser. Un messager est envoyé demander de l’aide aux spartiates. Ces derniers étant en pleine fête religieuse, les Spartiates seront disponibles à la prochaine lune. Seulement 1 000 fantassins sont envoyés par la cité de Platée. Les Athéniens sont moins nombreux, mais mieux équipés. Ils battent alors les Perses à Marathon. Mais cette victoire n’est pas définitive. Les Perses prennent alors leurs bateaux et rejoignent le port de Phalère. Mais les Grecs s’y trouvaient avant les Perses. Craignant le même sort qu’à Marathon, les Perses partirent. La première guerre médique est achevée. Entre les deux guerres, Thémistocle fait 200 navires de plus, et ostracise ses opposants politiques. Thémistocle décide de délaisser le port de Phalère pour en construire un renforcé au Pirée. Pendant ce temps-là, Xerxès Ier prépare une attaque de très grande envergure. Xerxès souhaité attaquer par le Nord, en longeant les côtes pour pouvoir ravitailler les troupes terrestres, de la même manière que lors de la première guerre médique. En revanche, cette fois-ci, il souhaite creuser un canal dans la péninsule de l’Akté. De la même marinière que son père, Xerxès Ier souhaite envoyer des ambassades afin de diviser les Grecs. Afin d’empêcher les Grecs de Sicile de soutenir les Grecs, Xerxès s’associe avec les carthaginois, qui attaquèrent en même temps que les perses. En 481, l’armée Perse de 300 000 hommes de plus de 100 nationalité est prête à partir. La peur envahit les Grecs, qui se réunissent à Corinthe pour organiser la défense, présidé par les Spartiates, armée la plus puissante du monde grec. Des cités manquent à cette assemblée, notamment la cité d’Argos, souvent en conflit avec Sparte. 31 cités vont défendre la Grèce, sous le commandement de Sparte. Les cités du nord sont prises une par une, sans la moindre résistance. Thémistocle part dans le défilé de Tempé, afin d’arrêter l’armée perse. Sentant le piège, Xerxès contourne le défilé. La Thessalie tombe aux mains des Perses. Mais les Spartiates refusent d’envoyer toutes leur troupes, en raison de la religion. 300 hoplites d’élite, sous le commandement de Léonidas Ier se rendent à Thermopile. Parallèlement 271 trières se positionnes à l’Artémision pour contenir les troupes ennemies. Eurybiade est à la commande, épaulé par Thémistocle. Une puissante tempête détruit 400 navires perses. Les perses ne peuvent plus se diviser, mais les navires grecs sont tirés sur la terre ferme. Sur terre et sur mer, les Perses tiennent 3 jours. Léonidas est trahi, et les derniers spartiates tués. Thémistocle se replie sur Athènes, acculé. Il propose aux athéniens d’abandonner Athènes et de se battre en mer. Il pense impossible une victoire sur la terre, il soumet l’idée de couper le ravitaillement maritime. L’Attique est donc abandonnée. Réfugiés à Salamine et Égine, ils regardèrent leur cité se faire piller, impuissants. Thémistocle jour de sa ruse, et envoie un messager pour signifier à Xerxès qu’il peut remporter une victoire totale s’il attaque maintenant. Xerxès envoie sa flotte dans le détroit de Salamine, où l’attends de pied ferme Thémistocle. Pendant 12 heures, les Grecs trouvent les bateaux perses et les abordent. Pendant un an, Mardonios occupera l’Attique, puis il se retire en Platées, terrai favorable à sa cavalerie. 50 000 grecs font face à 110 000 perses. Mardonios Meurs et les perses sont en fuite. Au même moment, des hoplites grecs débarquent au Cap Mycale et détruisent les navires perses. Ils s’emparent de Sestos afin de sécuriser la route du Blé.
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