Lecture linéaire sido, elle revenait chez nous
Dissertation : Lecture linéaire sido, elle revenait chez nous. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar manon.hlr • 31 Mars 2024 • Dissertation • 1 366 Mots (6 Pages) • 119 Vues
MOUVEMENT I
Il s’agit d’un retour attendu, souligné par le verbe « elle revenait » et son complément «chez nous» pour désigner maison familiale.
Ligne 1 / 2 : Mère présentée comme généreuse avec l’adjectif hyperbolique « lourde de » suivi de l’énumération de ce qu'elle rapporte de Paris « chocolat en barre, denrées exotiques, étoffes en coupons » les étoffes en coupons appesantissent aussi les baguages et signalent son besoin d’élégance, son attrait pour les étoffes à la mode de Paris.
Ligne 2 / 3 : La locution adverbiale « mais surtout » attire notre attention sur « les programmes de spectacles » et l’« essence a la violette ». Sido est une femme raffinée, cultivée, possédant un certain goût de luxe et une certaine sensualité.
Ligne 3 / 4 : Après cette énumération, la phrase rebondit et nous fait entendre la voix de Sido qui raconte son séjour : « et elle commençait de nous peindre Paris dont tous les attraits étaient à sa mesure, puisqu’elle ne dédaignait rien ». Le verbe « peindre », employé ici au sens métaphorique de « décrire ». De plus, la négation partielle « elle ne dédaignait rien » l. 34 suggère qu'elle s'intéresse à tous en matière d’attraits » l’antithèse entre l’adjectif « tous », auquel répond le pronom « rien » témoigne de la curiosité de Sido, femme virevoltante, qui veut tout voir.
MOUVEMENT II
(Ligne 8 à 14 : on découvre un portrait mélioratif de Sido, )
Ligne 5 / 6 : Le passage détaille, en une nouvelle énumération, la variété de ses activités parisienne, condensées « en une semaine », bilan très chargé dans un laps de temps. ElIe a d'abord visité « la momie exhumée, le musée agrandi, le nouveau magasin » 3 COD composés d'un nom et d'un adjectif montrant que Sido va de l'Antiquité incarnée par la momie au « nouveau magasin », symbole du commerce et des temps moderne ; elle confirme la variété de ses goûts : ses visites culturelles ne se limitent pas seul aux arts plastiques visuels, car elle aime aussi la musique incarnée par « le ténor » entendu et la conférence sur la musique birmane »
Ligne 7 : Dans cette phrase, il est question des cadeaux rapportés par la mère grâce a un rythme ternaire. Sido semble dépenser sans compter à Paris comme suggère l'énumération du « manteau modeste, des bas d'usage, des gants très chers »
Fin ligne 7 : l’adverbe « surtout » détourne en effet notre attention des cadeaux rapportés par Sido, finalement peu importants pour la narratrice.
Ligne 8 : C’est le retour de la mère adorée qui compte, en effet, le retour de la mère revele l’emotion de ceux qu’elle a laissés. Le pronom « nous » designe son mari et ses enfants. La mention des 2 notations colorées de « son regard gris » et de « son teint vermeil » suggère la beauté de son visage.
Ligne 9 : Il est aussi fait mention de son côté animal, protecteur. L’adjectif « voltigeant » et la métaphore « ailes battantes » ) assimilent une « mère-oiseau » qui rentre au nid et s'inquiète de l'état de sa couvée...
Ligne 9/ 10 : désigne sa famille auquel elle a manqué avec l’apposition « privés d’elle » et l’évocation de la famille de Colette qui « perdait la chaleur et le goût de vivre » en son absence = hyperbole révélatrice en fin de phrase.
Ligne 10 : La narratrice en vient enfin au parfum du manteau de Sido. Elle confie au lecteur un secret
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