L'immigration des pays étrangers vers l'Europe et causes, étude de cas : la Méditerranée

Etude de cas : La méditerranée, un bassin migratoire ou une douve ?

Cherchez les causes de départ cet espace migratoire dans les docs suivants :

   Les causes de départ sont multiples chez les migrants :

Ce que l’on remarque le plus souvent est un faible IDH dans les pays de départ. On peut citer par exemple les pays d’Afrique subsaharienne ou orientale ou même des régions du Maghreb comme le Maroc ( pays de transit et de départ ) indiqué à moins de 0,7 d’IDH en 2018.

Cependant, d’autres causes peuvent entrer en compte : la pauvreté ( qui rejoins le point précédent ) mais surtout la guerre. En effet, on remarque une forte hausse de la migration vers l’Europe depuis les pays en guerre. C’est le cas de la Syrie et de l’Irak qui sont devenus les principaux viviers de migrants en méditerranée depuis les années 2010 à cause des guerres civiles ou contre le groupe état islamique. C’est également le cas en Libye, le pays étant plongé dans une grande instabilité politique depuis la mort de Mouammar Khadafi en 2011.

Comment fonctionne ce bassin migratoire ?

   Ce qui fait de ces états des points de transit est leur proximité avec les pays de départ. La Turquie était a frontière ouverte avec la Syrie et délivrait des visas facilement aux ressortissants maghrébins et aux Irakiens.

Le Maroc est un des pays les plus proches de l’Europe avec le détroit de Gibraltar et l’Espagne possède même des territoires sur le sol marocain. Le contrôle aux frontières était plutôt faible et les migrants repris ne sont bien souvent pas renvoyés à leurs pays d’origine ( pour des raisons de liens politiques avec les états africains ) mais dans le désert du sud du pays, ce qui fait qu’ils peuvent revenir relativement facilement pour retenter la traversée.

Enfin, la Tunisie, elle, a simplement un faible contrôle aux frontières et une proximité accrue avec l’île de Lampedusa, ce qui en fait un pays de transit de choix pour les migrants.

   En méditerranée, les points de passage sont sans surprise les villes côtières les plus proches de la destination Européenne, situés dans des pays dont le contrôle aux frontières est faible pour des raisons politiques ou économiques, et/ou où les visas sont facilement distribués comme la Tunisie ou la Turquie. Ces villes peuvent aussi simplement être les plus grandes villes des pays de transit les plus choisis, comme Ankara en Turquie qui est simplement une grande ville mais absolument pas côtière.

Comment fonctionne cette frontière maritime :

   La plus grande dangerosité se trouve au moment de la traversée de la méditerranée, les migrantsn’étant pas souvent de grands navigateurs et n’étant pas non plus aidés par les embarcations proposées par les passeurs : des embarcations de fortune très fragiles et pas du tout conçues pour recevoir des centaines de personnes pour la traversée d’une mer aussi imprévisible que tumultueuse.

Les sauvetages du navire Aquarius étaient bien efficace pour venir en aide aux migrants mais cela causait beaucoup de problèmes politiques, notamment a cause du fait que certains pays d’Europe recevaient des migrants illégaux qui étaient finalement venus là sur un bateau d’origine européenne. Par conséquent, l’Aquarius a carrément dû cesser ses activités pour cause de problèmes politiques et judiciaires.

Les îles, quant à elles jouent un rôle de passerelle entre le point de départ et le territoire cible. En effet, elles sont des souvent des territoires contrôlées par ces fameux pays cibles et donc une zone « sécurisée » et de transit entre le pays de départ de la traversée et le pays receveur.

La mortalité baisse à partir de 2016 car de par des accords signés par les européens avec les pays de transit, ces derniers renforcent leur contrôles et ne permettent plus a autant de migrants qu’avant de faire la traversée.

...