La métropolisation est-elle à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ?

La métropolisation est-elle à la fois un phénomène de concentration et d’accentuation des inégalités ?

Du fait de la mondialisation, la métropolisation est la concentration des activités et des pouvoirs dans quelques grandes villes. Dans un premier temps, nous aborderons le phénomène de concentration. Dans un second temps, nous verrons comment il conduit à une accentuation des inégalités. Enfin, par le biais d’un conclusion nous expliquerons comment la métropolisation est caractérisée par ces phénomènes et les inégalités que cela met en place entre les différents territoires.

Tout d’abord, quelle est exactement la notion de concentration ? Il fait référence au rassemblement de personnes, d'activités et de valeurs dans les grands centres urbains, entraînant un afflux de nouveaux résidents et des opportunités qui permettent de rendre la ville et sa position hiérarchique urbaine plus attractive (un système qui classe les villes en fonction de la taille de leur population, de l'étendue de celle ci et de la diversité des biens ainsi que des services fournis). En effet, en 2007 50 % de la population mondiale vivait dans les zones urbaines, tandis que seulement 25 % de la populations française logeait en milieux ruraux. Ce phénomène peut souvent se faire au détriment des villes plus petites dans la hiérarchie, conduisant au renforcement des villes plus grandes au sommet de la hiérarchie, comme l'agglomération parisienne. Avec ces CFM (cadre de fonctionnement métropolitain) très concentrés , Paris en attire plus d’un million à elle toute seule en 2015 contrairement aux villes du Nord qui ne comptent que peu d’emplois dans les CFM comme Douai, Lens qui recensent 2980 postes soit 10% de l’emploi total.

Ensuite avec la métropolisation nous pouvons observer un renforcement des inégalités dans les populations urbaines. Ces inégalités sont particulièrement prononcées au sein des métropoles, où l’écart socioéconomique est la plus importante. Cette rupture englobe une variété de facteurs, comme l'accès aux transports, à l'immobilier, aux services publics,..

C’est au centre des métropoles que les infrastructures sont concentrées au profit des plus riches. Pour les populations les plus pauvres, trouver un logement signifie souvent s'éloigner du centre-ville et donc des activités potentielles. Cela laisse donc la population aisée de la ville plus capable économiquement, tandis que les personnes aux revenus moyens ou faibles restent à la périphérie de la métropole. Cela entraîne parfois une précarité dans la banlieue et la naissance de bidonvilles pour les populations, comme cela peut être observé a Sao Paulo ou a New Deli. De plus, pour des raisons économiques, éloigné du centre-ville, la population est donc nécessairement obligée d'utiliser constamment les transports pour se rendre au centre-ville. Cela implique également l’accès à tous les services publics comme les hôpitaux, les écoles, les universités,.. Tout ceci a entraîné un exode de la population rurale vers les grandes villes.

Enfin, en conclusion, on peut observer qu'il s'agit à la fois d'un phénomène de concentration, puisqu'il a pour but une croissance et donc doit accueillir plus d'habitants et plus de tourisme

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