Les Caractères ou les Mœurs du siècle de Jean de la Bruyère

Nous allons étudier Les Caractères ou les Mœurs du siècle de Jean de la Bruyère.

Jean de la Bruyère est un écrivain moraliste du XVIIème siècle appartenant au mouvement du classicisme, et n’écrit qu’une seule œuvre au cours de sa vie, les Caractères. Il faisait parti des Anciens, de ce fait il s’inspire de l’œuvre du philosophe grec Théophraste « Les Caractères ».

Après 17 ans de travail et d’analyse de la cour et Paris sous Louis XIV « Les caractères » parus pour la première fois en 1688, étant bourgeois il ne fréquentait pas la paysannerie. Ce livre est caractérisé par son écriture fragmentée. Ses fragments appelés, remarques, peuvent être des portraits, des maximes ou des apologues qui ne font pas plus d’une page en général. La première édition en contenant 420. Il publia plusieurs éditions corrigées, augmentés et enrichis. A la neuvième et dernière édition le livre contenait 1120 remarques soit quasiment le triple de la première édition.

A travers ses remarques la Bruyère a pour but de plaire et instruire, placere et docere, et de corriger les mœurs par le rire, castigat ridendo mores, en dénonçant les vices des hommes dans la société.

L’honnête homme est présent toute l’œuvre, on y trouve plusieurs portraits en action satiriques de contre-modèle à l’honnête homme. Les personnages présents dans les portraits sont fictif et caricaturaux, dedans il y a une forte utilisation d’hyperbole, de l’ironie, d’énumération et de juxtaposition qui servent à créer un effet cumulatif exagérant les défauts de ses personnages, comme dans la remarque 12 du livre V « Il mange, il boit, il conte, il plaisante, il interrompt » cela permet d’accentuer l’impolitesse de Théodecte.

Les Caractères de Jean de la Bruyère sont divisés en 16 chapitres de tailles variables. Ici, nous étudierons les chapitres 5 à 10. Je vais maintenant vous faire un bref résumé des thématiques de chacun de ces chapitres.

Le chapitre 5 nommé « De la société et de la conversation » est composé de 83 remarques. Il nous explique l’art de vivre en société, les comportements à éviter, comment converser et bien choisir ses relations, quels peuvent les obstacles empêchant de bonnes relations.

Le chapitre 6 nommé « Des biens de fortunes », est aussi composé de 83 remarques, fortunes venant du latin « fortuna » qui signifie chance, les biens ne sont pas forcément mérités mais dépende aussi de la chance, héritage par exemple pour les riches. Ici, nous est donc évoqué le rôle de l’argent dans la société, il déstabilise l’ordre l’ordre sociale et crée des injustices.

Le chapitre 7 « De la ville » qui fait référence à Paris est composé de 22 remarques. L'auteur nous décrit Paris et ses habitants et spécifiquement la bourgeoisie.

Dans le chapitre 8 « De Cour, composé de 101 remarques. La Bruyère décrit la cour de Versailles autour du roi. Cette cour est dangereuse à cause de son immoralité, sa superficialité et le fait qu'elle est toujours en mouvement.

Le chapitre

...