Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde
Dissertation : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jade1709. • 1 Mars 2023 • Dissertation • 650 Mots (3 Pages) • 428 Vues
- Carte ID de l’œuvre
- Titre de l’œuvre
- Auteur
- Date
- Genre littéraire (roman, poésie, …)
- Mouvement littéraire (romantique, symboliste,…)
- Parcours associé
- L’intrigue en 2 mots
Je vais vous présenter Juste la fin du monde, il s’agit d’une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce un dramaturge, metteur en scène très renommé au 20ème siècle, elle a été publié en 1990 durant les « années sida » et que j’ai étudié dans le cadre du parcours crise personnelle, crise familiale. L’intrigue prend donc place dans le contexte du sida rempli de non-dits, ici la parole n’est pas encore libérée comme elle peut le sembler aujourd’hui. L’histoire en elle-même porte sur Louis le personnage central qui revient voir sa famille après plus de 10 ans d’absence pour annoncer sa maladie irrémédiable, le sida et donc sa mort prochaine, qui dit pièce de théâtre dit dialogue et quelques fois des monologues ou autres. Il y a aussi d’autres personnages importants dans cette pièce comme Antoine, le frère de Louis, qui provoque énormément de tensions, de conflits, ensuite nous avons Suzanne leur sœur, Catherine la femme d’Antoine et la mère de Louis, Suzanne et Antoine.
Pour être tout à fait honnête au départ j’hésitais entre Lucrèce Borgia de Victor Hugo et cette pièce, parce que tout simplement c’était toutes les deux des pièces de théâtre dont j’ai beaucoup aimé leurs histoires, la lecture fluide … mais mon choix c’est alors porté sur la pièce de Jean-Luc Lagarce pour son honnêteté de la réalité de la vie de famille, tout n’est pas tout beau tout rose, comme le dit l’expression. Au début de l’œuvre Louis doit annoncer sa mort prochaine c’est là le fait de sa présence mais au tout au long de l’œuvre on observe des tensions différent sujets : le silence durant des années, les motifs du départ, l’incompréhension, la culpabilité, …, des reproches qu’ils se font tous les uns les autres ou leurs propres conflits intérieurs qui révèlent la crise familiale. On est alors entrainé dans notre lecture on attend l’aveu du personnage principal pendant toute la pièce. Mais il ne vient jamais. Tous les personnages se reprennent sans cesse, en essayant de trouver le mot juste, le plus adapté. On est alors témoin d’un échec de la parole. Suite à ma lecture j’ai pu analyser chaque partie et comprendre que Jean-Luc Lagarce parle aussi de son histoire dans cette œuvre. A la fin de la pièce le personnage de Louis regrette de na pas avoir poussé « un grand et beau cri », il faut comprendre que c’est Jean-Luc Lagarce qui pense derrière Louis.
Tout au long de la pièce l’auteur met en avant la question de l’inexprimable, beaucoup de procédés permettent de montrer l’évidence de cette difficulté à maîtriser le langage. Le regret c’est pour moi ce qui est le plus ressorti chez tous les personnages que ce soit dans les gestes et dans les mots de chacun. Cette œuvrer essaye de faire passer un message avec l’adverbe « juste » qui atténue de façon ironique la brutalité de l’action qu’introduit le titre, il annonce que ce n’est rien de grave, c’est juste la fin du monde. J’ai particulièrement apprécié le message parce que au 21ème siècle c’est encore d’actualité. De plus, le personnage de Suzanne m’a particulièrement touché, elle semble très triste d’avoir grandi sans la présence de son frère ainé, elle lui fait comprendre, elle lui fait ressentir son mal être et malgré tout sa colère pour lui avoir écrit que rarement. On ressent qu’elle a un caractère très fort qui aurait pu être forgé par le départ de Louis.
...