Corrections d'introduction à Maupassant

Réécriture de l’introduction argumentative

« Le but du romancier n’est point de raconter une histoire, de nous amuser, de nous attendrir mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des évènements. »

• La société a une faiblesse : celle de ne se fier qu’à ses émotions superflues ou subjectives face à un acte d’une tierce personne. Et cette faiblesse qui nous concerne tous à une plus ou moins grande intensité, est expliquée dans la préface de Pierre et Jean de Guy de Maupassant : « Le but du romancier n’est point {…} raconter une histoire {…} de nous attendrir {…} comprendre le sens caché et profond des évènements. »

À travers la production du romancier, ce dernier veut communiquer une réflexion plus profonde que de simples ressentis personnels. Ainsi, dans cette préface, Maupassant met en contraste la pensée et la perception du lecteur face à la réelle visée du romancier qui n’est autre que de nous dévoiler et de nous faire comprendre subrepticement la réalité des évènements.

• « perception du lecteur » (Pas réellement le nœud de la préface, attention au hors-sujet qui biaise le reste de l’introduction et donc de la problématique)

Les émotions telles que l’attendrissement ou l’amusement, sous-entendues des ressentis subjectifs, biaisent alors le sens caché de ce que le romancier veut communiquer.

Ne pourra t’il jamais nous transmettre ses volontés initiales lors de l’écriture, faussées par nos sentiments souvent trop submergeants pour nous laisser comprendre la vérité ?

• Hors-sujet pour la problématique car partie trop loin dans les enjeux. (Ok pour le développement)

Pour traiter de ce sujet, nous réfléchirons sur la perception personnelle de chacun, rendant souvent stérile le but du romancier, puis, nous pousserons plus loin notre réflexion en se demandant si le sens caché et profond que veut nous transmettre le romancier est vraiment le sens général de la réalité de chacun.

• Formulation du plan = ok mais comme il découle des enjeux hors-sujet, le plan exposé est trop développé et trop éloigné de la préface initiale, ces notions à méditer seraient mieux à leur place dans l’étape du développement.

• Dans la préface, on lit : « forcer ». Ne pas oublier de traiter ce terme qui ne parle pas uniquement de la perception du lecteur mais aussi des différents types de romanciers qui sont composés d’une part de néo-capitalistes qui ne produisent des ouvrages que pour l’argent et les romancier concernés et passionnés, qui veulent forcer à réfléchir et aller plus loin que le simple aspect froid et ridicule qu’est l’effet éphémère de l’argent.

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