Commentaire de texte acte 2 scène 5 l'école des femmes de Molière
Commentaire de texte : Commentaire de texte acte 2 scène 5 l'école des femmes de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar atsuka • 2 Juillet 2023 • Commentaire de texte • 533 Mots (3 Pages) • 274 Vues
Dans cette première partie nous allons aborder le caractère d’Arnolphe. Tout d'abord nous allons analyser le caractère contrôleur d’Arnolphe. Tout au long de ce texte nous pouvons constater de nombreuses questions posées à Agnès car Arnolphe ne contrôle pas la situation. L'hyperbole présente dans la réplique d’Arnolphe lorsque Agnès prend du temps à répondre à ces questions : « je souffre en damné » montre qu’Arnolphe de contrôle plus Agnès car elle ne lui obéit pas. Arnolphe n'est pas habitué à ne pas contrôler la situation cela se remarque par les nombreuses interdictions tels que : « Ouf » « Euh » « Mon dieu ». De même pour son caractère manipulateur en effet Arnolphe ne veut pas qu’Agnès découvre ce qu'il a derrière la tête en employant des questions construites de la même manière. Par exemple : « Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses ? » ; « Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose ? ».
Enfin nous allons nous pencher sur le caractère manipulateur d’Arnolphe. En effet , Arnolphe exagère dans ses réactions : « Mon Dieu ! » ; « Diantre ! ». Lorsqu’Agnès ne lui répond pas il essaye de la sensibiliser pour pouvoir avoir une réponse à ces questions.
Dans cette 2nde partie nous allons examinez le caractère d’Agnès et nous allons nous pencher sur son innocence. Agnès est innocente lorsqu'elle dit : « comment est-ce qu'on fait d'autres choses » cela prouve qu’elle ne sait pas ce qu’un garçon peut lui faire. Agnès c'est une fille qui n'a pas l'habitude d'être abordé par des garçons ou d'avoir des compliments, Elle n'est pas habituée à être aussi complimenté et cela traduit par le fait qu'elle n'a pas d'expérience en termes d'interaction avec les hommes comme lorsqu’Horace lui a dit : « Et me disait des mots les plus gentils du monde » ; « Des choses que jamais rien ne peut égaler ». Agnès n'ose pas répondre directement aux questions d’Arnolphe car elle essaie d'attirer son attention ce qui révèle son caractère innocent.
De plus Agnès un naïf car Agnès utilise des répliques simples et innocentes qui témoignent de sa naïveté. Par exemple, lorsque Arnolphe lui demande si Horace lui a fait autre chose que de lui baiser les bras, Agnès répond : "Comment ! est-ce qu'on fait d'autres choses ?". Par ailleurs Agnès accorde une confiance aveugle à Arnolphe, sans remettre en question ses intentions, ses sous-entendus. Elle ne soupçonne pas ses véritables intentions, ce qui souligne sa vulnérabilité. Cette confiance aveugle est une manifestation de sa naïveté, renforçant ainsi ce trait de caractère.
Finalement nous allons nous interroger sur le comique de la scène. nous allons tout d'abord aborder le quiproquo qui est présent tout au long de la scène. Agnès utilise une chosification de la douceur : « O fâcheux examen d'un mystère fatal » ; « Où l'examinateur souffre seul tout le mal !». Cet extrait fait partie du quiproquo tout au long du texte car Agnès fait souffrir Arnolphe sans même le savoir.
Tout au long du texte nous pouvons constater qu'il y a un échange rapide entre les 2 personnages ce qui est caractérisé par le comique de situation .
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