Commentaire composé le coche et la mouche

Commentaire composé 1 :

Dans une société inégalitaire en tout genre avec des conditions de vies difficiles pour les uns et plus facile pour d’autres, certaines personnes qui travaillent dur peuvent se retrouver avec des individus qui pensent avoir le droit au mérite de taches complexes tandis qu’ils n’ont pas participer au travail, à l’acharnement du travail en question. C’est donc pour cela que dans Les Fables, Jean de La Fontaine s’est permis de critiquer vivement, sous l’apparence d’animaux, ceux qui s’approprient le mérite qui de base est réservé essentiellement a ceux qui ont participé à cette tâche, le travail. Pour cela, nous allons examiner dans « Le Coche et la Mouche » comment La Fontaine montre l’attitude exacerbée d’une mouche au comportement non-exemplaire qui pense être indispensable à son environnement. Dans un premier temps nous allons voir le contraste entre les deux personnages puis dans un second temps les comportements négatifs exacts de la Mouche que l’auteur montre à ne pas suivre au profit de vivre dans une société meilleure.

Dans un premier temps nous pouvons voir le contraste entre les deux personnages. Le Coche est directement contextualisé par une énumération d’adjectifs de nature pénible qui montre la complexité du chemin utilisé « […] montant, sablonneux, malaisé » (l.1), tandis que la mouche arrive de façon inattendue « Une Mouche survient » (l.6) le mot « survient » n’est pas choisis au hasard car il montre la rapidité de l’insecte, qui lui n’a pas de difficulté à se déplacer comme le Coche. L’effet de pénibilité subit par le coche avec une énumération est répété quatre vers plus loin « […] suait, soufflait, était rendu » ce rythme ternaire accentue cet effet alors que pour la mouche un rythme binaire est utilisé « Une Mouche survient, et des chevaux s’approchent » (l.6). Des compléments d’objets de lieu sont utilisés pour montrer la vivacité de l’insecte en question « S’assied sur le timon, sur le nez du cocher. » (l.10).

Ensuite La Fontaine laisse croire avec une succession de mot qui désigne des mouvements que la Mouche fait quelque chose en bougeant alors qu’elle ne fait rien de concret « Va, vient, fait l’empressée » alors que au contraire de celle-ci les personnes dans le Coche ne sont que de vulgaires passagers inutiles « Femmes, moine, vieillards, tout était descendu » (l.4), ce sentiment d’inutilité est accentué par « tout » qui finalement les réduits à rien. La mouche est ici au centre des projecteurs, on la considère même comme un vrai soldat « il semble que ce soit Un sergent de bataille allant en chaque endroit » (l.15). L’hyperbole de cette comparaison renforce le fait que la mouche se sente impliquée dans la montée du Coche « Qu’elle fait aller la machine » (l.9) / « Aussitôt que le char chemine » (l.11) « Faire avancer ses gens » (l.16) le lexique de la guerre est encore une fois utilisé « hâter la victoire » (l.16) pour montrer que la Mouche est dans une vraie bataille pour réussir à faire avancer le Coche.

Néanmoins La Fontaine souligne ce besoin néfaste de la Mouche « […] en ce commun besoin » (l.17) pour désigner encore une fois qu’elle a un besoin irrépressible de s’approprier le fruit du résultat d’un autre en disant explicitement qu’elle fait entièrement le travail dans un discours indirect « Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin » (l.18). La fable prend même une tournure ironique pour la mouche « Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affaire. » (l.19). La mouche toujours dans un objectif et une pensée de servir à son environnement va jusqu’à voler autrui « Une femme chantait » (l.21) / « C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait ! » (l.22), dès lors, le vers suivant la Mouche s’en va gêner les passagers pensant qu’en faisant pareil, elle allait aider le groupe. Cette notion d’appropriation du travail d’autrui est encore présent cette fois-ci une fois le travail terminé « Après bien du travail, le Coche arrive au haut » (l.25) et grâce au rythme binaire « Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt » (l.26) Ici la Mouche se considère comme la leader du groupe.  

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