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Les concepts de base de l’économie du marché

Commentaire de texte : Les concepts de base de l’économie du marché. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2024  •  Commentaire de texte  •  5 693 Mots (23 Pages)  •  31 Vues

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Activités d’économie

MODULE 1 : Les concepts de base de l’économie du marché

Consigne : Vous indiquerez si la proposition est vraie ou fausse en cochant la case correspondante, vous définirez les concepts contenus dans la proposition et vous expliquerez pourquoi vous répondez que la proposition est vraie ou fausse

  1. La connaissance de la fonction technique de production est une condition suffisante de la recherche du maximum de profit

VRAI        FAUX        

C’est faux. La fonction technique de production établit une relation entre la quantité de produits et les quantités de facteurs de production utilisées. Elle est une condition nécessaire mais non suffisante à la maximisation du profit. Pour pouvoir maximiser le profit, il faut connaitre en plus le prix de vente des produits et les coûts des facteurs de production. En effet, le profit est la différence entre la recette totale et le coût total. Mathématiquement, le profit est maximum lorsque le coût marginal (coût de la dernière unité produite) est égal à la recette marginale (recette liée à la dernière unité produite). Dans ce cas, le profit marginal est nul, produire plus ne rapportera pas plus de profit.

  1. La courbe de demande sur le marché pour un produit représente la relation entre la quantité demandée de ce produit et le prix du produit toutes choses égales par ailleurs. Une élasticité prix forte indique que la demande est très sensible au prix.

VRAI        FAUX

C’est vrai. La courbe de demande met en relation la quantité demandée et le prix du produit, les autres déterminants étant constants. Cette relation peut s’exprimer par une relation mathématique ou par un tableau indiquant les intentions d’achat pour les différents niveaux de prix possibles. Le coefficient d’élasticité prix directe mesure la variation relative de la quantité demandée résultant d’une variation relative du prix, toutes choses égales par ailleurs.

[pic 1]

Lorsque ce coefficient tend vers zéro, cela signifie que la demande est rigide. Lorsque ce coefficient tend vers l’infini, cela signifie que la demande est très élastique. Lorsque la demande est très élastique, les producteurs doivent trouver le moyen de baisser leurs prix car la demande ira vers le produit le moins cher.


MODULE 2 : La concurrence parfaite

  1. Le modèle de la concurrence parfaite repose sur quatre hypothèses. Sans l’une de ces hypothèse le modèle ne donnerait pas les mêmes résultats

VRAI                FAUX

C’est vrai, le modèle repose sur des hypothèses théoriques fortes sans lesquelles on ne pourrait pas établir que le prix est fixé par le marché, que les entreprises sont preneuses de prix et que le prix à long terme est le plus bas possible pour le consommateur. L’hypothèse d’homogénéité du produit indique que toutes les entreprises produisent le même produit. Donc le seul facteur discriminant pour le consommateur, c’est le prix. Ce qui induit, pour les entreprises, une stratégie de prix bas. Si nous levons cette hypothèse en acceptant une différenciation du produit, nous arrivons à des conclusions différentes (voire module 3 la concurrence monopolistique). L’hypothèse d’atomicité de l’offre et de la demande indique qu’il y a un grand nombre d’offreurs et un grand nombre de consommateurs. Chaque offreur, chaque consommateur n’a pas de pouvoir de marché, il ne peut pas influencer le prix. Chacun prend le prix de marché tel qu’il est. En absence de cette hypothèse on pourrait avoir un monopole par exemple ou un oligopole. L’hypothèse d’information parfaite indique que tous les acteurs ont le même niveau d’information. Si ça n’était pas le cas, les entreprises les mieux informées pourraient développer des opportunités d’affaires différentes ou les consommateurs les mieux informés pourraient trouver des produits alternatifs de meilleurs qualité et/ou moins chers. La mobilité des facteurs est une hypothèse essentielle qui indique que les entreprises peuvent entrer et sortir librement du marché en question. Sans elle, il y aurait des barrières à l’entrée qui favoriseraient la formation de monopoles ou d’oligopoles.

  1. Sur un marché parfait, à long terme, le prix se fixe au niveau du seuil de rentabilité de l’entreprise la plus performante.

VRAI                FAUX

C’est vrai. Comme nous venons de le voir dans la question précédente, sur un marché parfait le prix a tendance à descendre à son niveau le plus bas possible. Le seuil de rentabilité est le prix qui permet à l’entreprise de rémunérer justement ses facteurs de production compte tenu de ses coûts de production y compris rémunération normale du capital. Dans le modèle toutes les entreprises ont le même niveau de performance. Les entreprises sous performantes sont sorties du marché. Donc le prix unique sur le marché descendra jusqu’à ce seuil. Si le prix est supérieur, des entreprises vont entrer sur le marché car il y aura des opportunités de profit, cela fera descendre le prix. Si le prix est inférieur, des entreprises sortiront du marché faisant remonter le prix.

  1. Les grands gagnants de la concurrence sont les consommateurs dans le modèle, c’est moins vrai dans la réalité.

VRAI                FAUX

C’est vrai pour ce qui est du prix dans le modèle puisqu’il est le plus bas possible. Dans le modèle théorique de CPP, le consommateur n’a pas le choix du produit puisque le produit est homogène. Soit il consomme du produit, soit il ne consomme pas, il n’a pas d’autres alternatives.

Dans la réalité c’est plus discutable puisqu’il faudrait introduire d’autres éléments.

Le prix, dans une appréhension large, peut se définir comme le sacrifice que le consommateur est disposé à consentir en échange de la satisfaction de son besoin. Ce sacrifice est composé de dépenses monétaires, non-monétaires et de risques. La dépense monétaire comprend le prix du produit, bien sûr, mais aussi les dépenses associées à l’achat et à l’utilisation du produit sur sa durée de vie. La dépense non monétaire comprend le temps que le consommateur consacrera à s’informer et à réaliser l’acte d’achat (coûts de transaction).

Les risques introduisent l’idée que le consommateur n’est pas capable d’anticiper toutes les conséquences plus ou moins bénéfique de son achat. Nous pouvons lister différents types de risques. - risques financiers : risque de faire une mauvaise affaire et de payer trop cher le produit à un instant (t) ou sur sa durée de vie, risques psychologiques et sociaux : risque de se dévaloriser aux yeux des autres ou de se « déclasser » socialement, risques fonctionnels : risque de ne pas obtenir la qualité ou la performance attendue (Un produit n’est jamais en réalité homogène. Et il faudrait introduire les préférences des consommateurs arbitrant entre prix et qualité), risques physiques : risques liés à la sécurité du consommateur, de ses proches ou de l’environnement.

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