Comment Anne revendique-t-elle son caractère marginal tout en montrant sa difficulté à le vivre ?
Commentaire d'oeuvre : Comment Anne revendique-t-elle son caractère marginal tout en montrant sa difficulté à le vivre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlotte4569 • 26 Mars 2023 • Commentaire d'oeuvre • 692 Mots (3 Pages) • 221 Vues
Problématique : Comment Anne revendique-t-elle son caractère marginal tout en montrant sa difficulté à le vivre ?
I- Les moments clés
II- L’explication
III- L’attente de la réaction
I- Les moments clés
On retrouve la description d’un chez soi : l1 « sur la tablette de la cuisine-placard », l9 « sur le divan ».
Dans cette partie le caractère marginal que Anne revendique se voit à travers une description simple et modeste d’un petit endroit personnel. Cette description passe par le portrait de Jean, cherchant à faire plaisir à Anne : l3 « yeux interrogateurs de Jean », ceux-ci cherchent à comprendre qui est Anne.
Cette interrogation emmène à un contraste entre la gentillesse de Jean : « je me laisse entourer de ses bras, embrasser et lisser les cheveux » l4, « la chemise de Jean sent la lessive, la ueur savonnée ; il continue à me caresser la tête » l5, et l’agressivité d’Anne : « tu pourras plus le dire » l8, « pleurer » l7, « voir caner » l8. Jean attend les confidences de Anne, à travers ses interrogations il s’étonne de son état et s’engage à l’aider.
Les précisions, « journal sale : les billets épinglés par dix » l9 et la comparaison avec le jeu de cartes : « glissent jusqu’au sol comme un jeu de cartes » l10, montre que Anne se débarrasse d’un fardeau avec une ironie triste qui démontre que ce qui était son avenir n’est plus possible.
II- L’explication
Tout d’abord l16, « Jean ouvre des chasses comme des soucoupes : il n’a pas dû voir souvent autant de braise éparpillée sur sa descente de lit » cela nous explique de manière clair la pratique de Anne qui échange des parties de plaisir pour de l’argent. Ce personnage se rapproche beaucoup de Manon Lescaut qui ne respecte pas les codes, les normes admises pour la société.
On remarque que l’on passe du registre de langue courant à familier.
Il y a une absence de regrets chez Anne : elle s’est évadée de la prison pour rejoindre Rolande, mais sa rencontre avec Julien change son destin. Les expressions « salement » et « miraculeusement » l13, « un amour frelaté » l15 passé à « demi-mort d’oubli » l15, s’opposent au futur innomé, c’est un signe, le prélude de la condition de quelque chose.
Il y a un retour à l’action avec le vocabulaire familier, « chasses » l16. Les verbes au présent : « pousse » et « tombent » l17, « mets » l18, « dis » l19, justifient ce retour à l’action de la narratrice à travers son mouvement et ses gestes.
Enfin, on a le retour au récit, un « flash back » avec la prise de parole de Anne depuis le début du récit, « je raconte tout » l22, « je remonte » l22, « je reprends » l25. Ce retour au récit est amplifié par une énumération : « je remonte avant la côte, avant lui, Julien, la patte brisée, l’évasion, la tôle, les assises » l22 à l23.
III- L’attente de la réaction
Pour justifier l’attente de la
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