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La pollution et l'avenir des océans et des mers

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Par   •  10 Décembre 2023  •  Dissertation  •  2 022 Mots (9 Pages)  •  213 Vues

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LA POLLUTION ET L’AVENIR DES MERS ET OCÉANS

Introduction

À ce jour, il existe un nombre incalculable de défis et d’enjeux environnementaux qui affectent notre environnement. Parmi ceux-ci, la pollution fait sans aucun doute l’objet d’une problématique grave, puisqu’elle touche directement notre planète et ceux qui l’habite.

En effet, bien que la pollution fasse actuellement des ravages sur l’environnement à plusieurs niveaux, les conséquences qu’elle a sur les mers et les océans sont, quant à elles, dévastatrices. Naturellement, chaque humain, quel que soit le pays d’où il vient, dépend d’une manière ou d’une autre à l’océan. Au total, les mers et océans couvrent 72% du globe terrestre et elles jouent « un rôle dans l’équilibre social, économique et environnemental de tous les pays du monde. »[1] Comme ces grandes étendues d’eau ont des richesses à apporter à tout le monde sur le globe, il est pertinent de se questionner à savoir quelles sont exactement les conséquences actuelles et à long terme de la pollution sur les mers et les océans et s’il existe des solutions pour contrer ce problème environnemental?

Peu importe la forme sous laquelle elle se présente, la pollution brise graduellement toutes les richesses qu’offrent les mers et océans. Entre autres, la pollution affecte les océans au niveau climatique, elle affecte les nombreuses ressources énergétiques des océans, elle a des répercussions importantes sur la biodiversité marine, puis, elle touche également les nombreux emplois faisant partie du secteur marin. Heureusement, plusieurs solutions s’offrent à nous pour résoudre la problématique.

La pollution sous la forme de GES

Dans un premier temps, la pollution sous forme de gaz à effet de serre, aussi appelés                          « GES », a des répercussions sur les changements climatiques, qui eux, ont ensuite des répercussions sur les mers et les océans. Évidemment, il existe des GES naturels qui sont bénéfiques pour le phénomène d’effet de serre, qui lui, est nécessaire à la vie sur terre. L’effet de serre contribue à garder une température idéale pour l’homme, soit une température moyenne de 15 degrés Celsius. Cependant, les GES deviennent dangereux lorsqu’ils ne sont plus naturels et qu’ils proviennent des activités humaines telles que la combustion d’énergie fossiles ou l’agriculture.[2] Malheureusement, les gaz à effets de serre non-naturels sont très présents actuellement, même qu’ils n’ont pas cessé d’augmenter depuis plusieurs années. Par exemple, « Entre 2005 et 2013, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 18,3 %. »[3] Cette augmentation considérable fait en sorte qu’il y a beaucoup trop de CO2  rejeté dans l’air et cela a de grandes conséquences sur les mers et océans.

D’abord, les mers et océans jouent un rôle important quant à la régulation du climat mondial, puisqu’ils absorbent le surplus de CO2 présent dans l’air à cause de GES. Par contre, cette absorption crée un phénomène d’acidification des océans en plus d’augmenter la température de l’eau.[4] Ces deux conséquences de la pollution sous forme de GES affectent beaucoup la faune des océans. Pour commencer, les espèces marines et les écosystèmes ont de la difficulté à s’adapter à la température et à l’acidité de l’eau qui augmentent.  Bref, la croissance, la reproduction et la survie des espèces marines sont en jeu.[5] Si la tendance se maintient, l’industrie de la pêche risque fortement de diminuer et cela affectera plusieurs hommes travaillant dans le domaine. De cette absorption de CO2 par les océans en résulte aussi une « diminution de certaines molécules, les ions carbonates (CO32–), nécessaires à de nombreux organismes marins pour fabriquer leur squelette ou coquille calcaire (coraux, moules, huîtres…). »[6] Cela est nuisible bien évidemment pour la durée de vie de ces organismes, mais particulièrement pour les récifs de coraux, qui eux, perdent leur stabilité. Les humains qui dépendent de ces organismes et de ces récifs subissent eux aussi des conséquences de cette acidification.[7] L’homme, principal responsable de cette situation, est également le seul à pouvoir ralentir ce phénomène. Réduire les émissions de CO2 dans l’air est un bon début pour y arriver. Pour débuter, nous devrons réduire certaines activité précises qui génèrent trop de CO2.[8]

Ensuite, les GES contribuent au réchauffement climatique, ce qui a également des conséquences sur les mers et océans. Plus concrètement, comme la température moyenne de la Terre augmente, la glace qui recouvre l’Antarctique se met à fondre à un rythme extrêmement rapide, puis cela fait en sorte que le niveau des océans augmente considérablement chaque année.[9] L’élévation du niveau des mers représente une menace principalement pour les régions côtières. « Les impacts de l’élévation du niveau de mer incluent entre autres les inondations dans les basses terres des régions côtières, principalement lors de très grandes variations du niveau de la mer, l'érosion côtière des plages, et les dommages causés aux écosystèmes côtiers, aux ressources en eau et aux infrastructures côtières. »[10] Tout comme avec la problématique d’acidification des eaux, le problème d’élévation du niveau de la mer est causé majoritairement par le surplus de CO2 émis par l’activité humaine. C’est pourquoi, il est encore de la responsabilité de l’homme de réduire ses activités produisant des gaz à effet de serre, afin de réduire la montée des eaux.

La pollution plastique

Un autre type de pollution qui représente un problème environnemental majeur et qui a des conséquences néfastes pour les mers et les océans est la pollution plastique. Selon les plus récentes études, « plus de 8 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année. »[11] Une si grande quantité de plastique dans nos océans vient malheureusement chambouler toute la biodiversité marine. Selon l’ONU, « il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans à l’horizon 2050, et environ 99% des oiseaux marin auront ingéré du plastique. »[12] Les conséquences de cette pollution sont d’une ampleur importante, puisque le problème réside non-seulement dans les mers et océans, mais également dans les baies, les lacs, et même les plaines abyssales, qui se trouvent tous à être contaminés par le plastique. Cette forme de pollution a un impact direct sur l’écosystème marin.[13]

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