Les principales évolutions sociodémographiques et leur impact sur le logement

LES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS SOCIODÉMOGRAPHIQUES ET LEURS IMPACTS SUR LE LOGEMENT

L’influence de la démographie sur les besoins en logement:

D’ici à l’horizon 2060, la population française devrait croître de 7 millions pour atteindre 73,6 millions soit une hausse de 10,5%.

Parallèlement on s’attend à un vieillissement de la population : la population de plus de 60 ans aura augmenté 4 fois plus vite que l’ensemble de la population et représentera 32% de la population, les moins de 20 ans ne représenteront plus que 22% de la population en net recul.

Cette évolution ne sera pas uniforme sur le territoire - certaines régions connaîtront une croissance démographique importante (régions côtières sud et ouest de la France) tandis que les populations des régions nord-est diminueraient.

Conséquence: la demande en logements devrait augmenter mais pas autant que la population. La demande en logements adaptés pour personnes âgées sera plus forte.

La politique du logement devra donc suivre une approche territoriale adaptée à la composition démographique de chaque territoire.

L’influence des évolutions sociologiques

De 2015 à 2050, la proportion de personnes vivant seules aura augmenté de 10,5 points et celles vivant en couple aura diminué d’autant.

→Conséquences sur le logement: le nombre de ménages augmentera et mécaniquement la demande de logement également.

La typologie des ménages

On trouve 3 types de familles au sein d’un ménage.

Famille traditionnelle

= famille composée de 2 parents vivant en couple avec des enfants nés de leur union.

Leur part est passée de 45% en 2001 à 38% en 2013

Famille Monoparentale

= Famille composée d’un seul parent vivant avec ses enfants

Leur part est passée de 10% en 2001 à 12% en 2013

Famille recomposée

= Famille composée de 2 parents vivant en couple avec des enfants nés d’unions précédentes et éventuellement de leur union.

Leur part est passée de 7% en 2001 à 10% en 2013

Les conditions de logement des différentes familles:

Les familles monoparentales subissent plus fortement un surpeuplement du logement, suivi des familles recomposées.

3. Les jeunes ménages et leurs logement

Dans les jeunes adultes, on dénombre : les jeunes étudiants, les jeunes entrant dans la vie active et les jeunes couples souhaitant se mettre en ménage.

La réalité des jeunes doit être abordée sous différents angles (pas uniquement l’âge) car leurs besoins de logements varient en fonction de leurs préoccupations.

>Jeunes étudiants : besoin de logement de petite surface (studio/T1) meublés ou de résidence universitaire, proches des transports ou écoles/université.

Petit budget

>Jeunes actifs: logements de petite surface (T1 à T2) vide car ils commencent généralement à pouvoir s’équiper. Ils sont généralement propriétaires d’un véhicule (à garer) pour se rendre au travail. A défaut, ils doivent pouvoir utiliser les transports en commun facilement.

>Jeunes couples : leur demande porte sur des logements plus grands avec au minimum 1 à 2 chambres en principe, non meublés. Ils acceptent éventuellement un logement en périphérie d’une ville si cela leur permet de payer ce logement moins cher et le cas échéant profiter d’un jardin pour un enfant.

Double phénomène contradictoire: cohabitation entre génération (quittent le domicile familial tard: 20% des jeunes appelés “génération Tanguy”quittent le domicile à 27 ans en raison de l’allongement de la durée d’études notamment).

On note également un “effet boomerang”: des jeunes adultes contraints de revenir vivre chez leurs parents suite à une rupture d’emploi, familiale, problème financier ou de santé. Cela peut également être un signe extérieur de crise économique qui montre que les prestations sociales ne suffisent pas à résorber les conséquences de ces crises sur le budget des jeunes. Le

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