Une larme m'a sauvée, Hervé de Chalendar

Fiche de lecture : « Une larme m’a sauvée »

1. Références bibliographiques

Titre : une larme m’a sauvée

Auteur : c’est un témoignage de Angel Lieby écrit par Hervé de Chalendar

Date et lieu de publication : ce livre a été publié à Paris le 22 mars 2012 ^[1] 

Editeur, collection : ce livre est paru aux éditions Les Arènes en 2012, la collection de l’éditeur Pocket est paru le 2 mai 2013

Nombre de pages de l’édition Pocket : 192  

1. Introduction

Cette fiche de lecture est réalisée dans le cadre de l’unité d’enseignement 6.1, elle sert d’évaluation pour cette unité.

Cet ouvrage est un témoignage d’Angèle Lieby mais écrit par Hervé de Chalendar qui est journaliste reporter en Alsace, il a été ému par l'histoire d'Angèle, il en a fait le récit dans le journal où il travaille et a obtenu le prix Hachette. Ensemble, ils ont décidé d’écrire ce livre, il s’agit donc d’une collaboration.

Ce témoignage a eu une importance dans le milieu médical, il a fait se poser beaucoup d’interrogations concernant les soins apportés dans une telle situation.^[2] Ce témoignage concernant la maladie d’Angèle est un cas exceptionnel pour la science car cette maladie par la suite a fait l’objet de présentations dans divers congrès de médecine et de recherches^[3]. Cet ouvrage a été récompensé du prix Pèlerin du témoignage. ^[4]

Angèle Lieby est de nationalité française, elle vit à Strasbourg avec son mari et elle a une fille et deux petites-filles. Elle travaille dans une entreprise qui fabrique des chariots pour les supermarchés et les hôpitaux. Elle décide d’écrire ce livre 3 ans après ce drame afin que les malades se fassent entendre et que les soignants s’interrogent, elle veut donner la parole au patient.

Elle est née le 25 mai 1952 à Strasbourg. Angèle Lieby n’a pas écrit d’autres livres.

Nous allons dans un premier temps voir un résumé puis par la suite étudier le livre afin de faire une analyse critique et enfin nous terminerons par la conclusion.

Résumé/synthèse

La veille du 14 juillet 2009, Angèle Lieby part pour aller travailler mais elle ressent un picotement assez fort au bout de ses doigts puis un mal de tête intense, elle rentre alors chez elle. Son mari décide d’appeler le SAMU, Angèle arrive alors aux urgences.

Après plusieurs examens, les médecins n’arrivent pas à trouver ce qu’elle a, ils décident alors de la plonger dans un coma artificiel mais Angèle ne se réveille pas. Ce coma n’est pas un coma comme les autres, en effet à l’extérieur elle semble complètement inconsciente alors qu’elle entend et ressent tout. Elle est comme prisonnière de son propre corps, elle ne voit que du noir et ne peut bouger aucunes parties de son corps. Ainsi elle va être très vite considérée comme morte par le personnel médical. « il faut songer à débrancher » (Page 49) c’est la phrase que prononce le médecin réanimateur à son mari et sa fille seulement 4 jours après son arrivée. Elle souffre énormément mais ne peut pas exprimer sa douleur. Angèle se sent comme « dans un cercueil qui serait mon propre corps » (page 26) ce qui génère chez elle un questionnement et une angoisse permanente car elle peut penser et entendre mais elle ne peut pas bouger, ni s’exprimer.

...