La crise du 16 mai 1877

Siham

Dissertation : la crise de 16 mai 1877.  ^[a]

“Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre” suite à une crise connue sous le nom de la crise du 16 mai 1877 en raison de sa date, s’est produite le 16 mai 1877.  Gambetta lance ce discours au président de la III République Mac mahon, a Lille le 15 aout 1877, lors de la campagne pour les élections législative, en lui déclarant qu’en cas de victoire, il devra se soumettre ou se démettre.  

Comme l’histoire l'a démontré, cette crise a éclaté le 16 mai1877, avec la lettre du Président de mac mahon adressé au président du conseil, Jules Simon, dont il lui reproche d’avoir laissé tenir des propos anticléricaux à la chambre des députés sans réagir, suite a cette lettre Jules Simon prononça sa démission, est remplacé par le duc de Broglie, un royaliste, alors que la chambre des députés est à la majorité républicaine, la chambre des députés est ajournée. Le 21 juin après la reprise, la chambre refuse d’investir leur confiance le gouvernement de Broglie, le 25 juin, le Président de la République après avis du Sénat, prononce la dissolution de la chambre. Il y a alors une campagne électorale puisque le gouvernement est renversé et l’assemblée dissoute. Les élections donnent victoire des républicains, le gouvernement de BROGGLIE est donc remplacé et le président de la République ne se soumet pas. En janvier 1879, les républicains obtiennent une majorité au Sénat, ce qui signifie que le président Mac-Mahon perd son dernier appuie et démissionne. 

Cette crise ne s’est pas uniquement manifestée par la démission du Mac –Mahon et son gouvernement de Broglie, mais a également entrainé des conséquences substantielles pour les futurs présidents.  De ce fait, la grande question résulte dans le fait de déterminer si La crise du 16 mai 1875 a-t-elle engendré des conséquences néfastes sur le fonctionnement des pouvoirs législatif et exécutif de la III république ?  

Pour répondre à cette question il convient d’examiner d’une part : l’équilibre des pouvoirs législative et exécutive avant la crise de 16 mai 1877(I), mais également les impacts de la crise sur ces deux pouvoir (II)  

1. : Les attributions du Président et du parlement sous la III République avant la crise de 16 mai :  

 Comme plusieurs Etat, la France sous la III République avait adopté un régime parlementaire, qui repose sur une séparation souple de pouvoirs, les deux éléments qui détermine ce régime de séparation était, le droit de dissolution qu’a le Président de la République et la collaboration entre les pouvoirs :  

A: : l’autonomie du Président de la République : 

  Sous la III république, le Président de la République détenait un rôle prépondérant , cela s’observe lorsque l’assemblé a majorité monarchie élis a sa tête Adolphe Thiers, indispensable au rétablissement de la France après la défaire de la guerre avant même d’élaborer une constitution. Mac mahon , en qualité de successeur présidentiel, les lois constitutionnelles de 1875 lui a confié ensemble de pouvoir: initiative et promulgation des lois, droit de grâce... De plus, des pouvoirs constitutif du régime parlementaire, le Président de la République avait une utilisation parlementarisme de dissolution qu'il lui permet de  dissoudre la chambre des députés avant l’expiration légale de son mandat, comme en témoigne, la dissolution de mac mahon à la chambre de députés le 25 juin 1877. 

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