Désobéissance civile, bien ou mal?

Sans ordre, droit et loi, l’anarchie se propagerait, c’est donc pour cela que l’on restreint certaines actions aux citoyens, comme par exemple, brûler des biens extérieurs, casser, manifester de façon belliqueuse.  Les lois sont nécessaires et universelles, et chacun doit s’y plier sinon sanction. Alors quand l’on refuse, conteste et désobéit à une loi (même pacifiquement), c’est l’amende, la prison, la punition qui nous attend. La légalité est une décision collective raisonnée ce qui la rend légitime, ainsi y désobéir reviendrait à enfreindre les règles que l’on a voulues pour les autres et pour soi.

Cependant que faire si une loi persiste dans l’injustice et dans la partialité, si elle crée des inégalités de pouvoir. La morale nous guide alors à désobéir à cette loi et à rendre l’éthique au droit, mais cet acte même est interdit, puisque les lois sont au-dessus de tout et de tous. La désobéissance civile consiste à refuser consciemment et intentionnellement une loi injuste, c’est une révolte collective et pacifique. Sans ce refus de se plier aux obligations, la société n’aurait jamais progressé et esclavage, femmes battues et autres sempiternels vices continueraient à nous causer de nombreux tords et tares.

D’un côté les lois nous préservent d’une violence et cadrent ce que l’on a le droit de faire ou non, mais de l’autre elles vont parfois à l’encontre de l’opinion publique ou ne sont pas en accords avec les droits fondamentaux de l’homme. Ainsi la désobéissance civile malgré son caractère interdit et illégale, peut-elle entraîner des décisions judiciaires bénéfiques pour notre société ?

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