PHI2015 TN1
Fiche : PHI2015 TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Miky911 • 18 Janvier 2021 • Fiche • 2 220 Mots (9 Pages) • 730 Vues
1. Présentation du contexte général
La première rencontre entre Béatrice Desmarais et Marcel Larocque a eu lieu dans le bureau de ce dernier. Il s’agit d’un entretien durant lequel Béatrice y présente une maquette de couverture qui devra être approuvée par l’éditeur avant de conclure une entente.
Présentation du problème
Alors que Béatrice s’apprêtait à partir, M. Larocque lui tendit quelques exemplaires d’une revue scientifique en lui demandant son avis.
Les premières perceptions de Béatrice sur les numéros qui lui furent remis sont principalement basées sur ses connaissances en graphisme. Elle note par exemple la typographie, le design des couvertures, le cadrage des photos et les trames des sous-titres. Spontanément, son diagnostic n’a rien d’élogieux. Elle prend donc le temps de poser quelques questions sur la situation entourant la revue afin d’avoir une vision plus élargie et ainsi émettre un point de vue plus éclairé.
Analyse du problème : causes et conséquences
Facteurs | Problèmes | Causes | Conséquences |
Économiques | Budget limité | -Manque de promotion de la revue -Manque de commanditaires. | - Ils ne peuvent pas payer les auteurs, ils doivent donc attendre que les scientifiques transmettent des textes. - Ils ne peuvent pas faire de promotion pour avoir davantage d’abonnées. -Ils comptent sur le bénévolat pour concevoir chaque bulletin. |
Techniques | Aucun spécialiste dans les domaines d’expertise que requiert une revue n’est en poste pour assurer sa conception. | - Manque de budget. -Manque de connaissances des tâches à faire pour la conception d’une revue par le personnel en charge de son édition. | - Manque d’implication des gens dans la conception de la revue. -Bulletin peu attrayant visuellement. -Textes traitant seulement des résultats des études des scientifiques qui participent à la rédaction. -C’est actuellement l’imprimeur qui se charge de la mise en page qui est faite sans trop se soucier de l’esthétisme de la revue. - C’est la secrétaire de la Fondation qui se charge de rassembler tous les documents pour la revue. - Les photos proviennent des scientifiques qui écrivent pour le bulletin. -Personne ne sait les tâches, les postes et les savoirs que demande l’édition de la revue |
Sociales et culturelles | Public cible restreint | -Destinée aux membres de la Fondation | - Difficulté d’atteindre de nouveaux lecteurs -Textes limités aux recherches que font les scientifiques de la Fondation |
Idéologiques | Rédaction des textes de la revue entre les mains de scientifiques | La revue sert d’humble support à leurs recherches | -Ils ne cherchent pas à intéresser le lecteur, mais plutôt à laisser une trace de leur travail. - Ils ne voient pas l’intérêt d’investir sérieusement dans la publication de la revue, mais simplement pour la faire survivre. -Ils n’ont pas le désir de s’impliquer réellement dans la revue. |
Administratives | Personne n’est en charge de l’édition de la revue : pas de directeur de production ou de rédacteur en chef | - La conception du bulletin est faite par plusieurs personnes bénévoles -Aucun membre du personnel et du C.A. ne connaît les tâches attribuables à la production de la revue | - Revue qui ressemble plus à un ramassis de textes que d’une revue scientifique -Design de piètre qualité, car laissé aux soins de l’imprimeur -Aucune démarche n’est entreprise pour améliorer le sort de la publication |
Conclusion : nécessité d’une solution
S’ils ne veulent pas voir la revue partir aux oubliettes, le directeur et le C.A. doivent agir afin d’augmenter le nombre d’abonnés. Il semble que M. Larocque ait sauté sur l’occasion que représentait Béatrice Desmarais lors de son entrevue pour la couverture d’un autre projet éditorial. Tout laisse à croire qu’il voit en elle une solution à son problème et qu’il aurait rapidement jugé ces compétences lors de cette première entrevue.
2. Introduction : les préalables
En résumé, le graphisme de la revue ne donne pas envie. Le budget limité et le manque de connaissances du président et du conseil d’administration dans le domaine de l’édition font en sorte que la qualité de la publication ne s’améliore pas. Ce faisant, le nombre d’abonnés plafonne depuis trois ans et ils doivent compter sur le bénévolat des scientifiques et personnel de la Fondation pour la rédaction et la révision des textes puis de l’assemblage du contenu à remettre à l’imprimeur.
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