Les choix des animaux et la satire
Dissertation : Les choix des animaux et la satire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Faabienne • 9 Février 2020 • Dissertation • 466 Mots (2 Pages) • 463 Vues
- Les choix des animaux et la satire
Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet. Souvent dans l'intention de provoquer, prévenir un changement ou de porter à réfléchir.
Jean de la fontaine utilise toujours des animaux dans ces fables, ce choix n’est jamais fait au hasard, il prend généralement un plus puissant que l’autre ainsi il dénonce l’injustice et les travers de la société a travers son discourt.
Nous pouvons prendre comme exemple la fable « L’agneau et le loup » : c’est un recit satirique. Cet fable raconte le destin tragique d’un pauvre agneau qui va subir un terrible sort injustement, Cette fable illustre une morale et met en scène des animaux pour mieux évoquer les hommes. Elle met en évidence une réalité cruelle à portée universelle : le dialogue entre le loup et l’agneau met en évidence le comportement de celui qui non seulement exerce sa violence sur le plus faible mais cherche à la justifier.
La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable.
La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel, il denonce donc le pouvoir et la mauvaise justice qui reignait sous Louis 14. L'argumentation de l'agneau est à l'opposé de celle du loup. En nombre de vers, elle équivaut à peu près à celle du loup mais la répartition des répliques est bien différente. A partir du vers 12, l'agneau essaie de répondre de façon pertinente et réfléchie à trois reprises aux attaques du loup.
L'agneau apparaît naïf, il répond de façon rationnelle et réfléchie face à un loup qui a de toute façon déjà décidé de la fin des débats.
Les répliques de l'agneau sont de plus en plus courtes, laissant sentir qu'il comprend l'inutilité de sa parole face à l'agressivité aveugle du loup. Sa dernière réplique, sous la forme de quatre monosyllabes, "Je n’en ai point", est à peine esquissée. L'agneau ne cherche plus à construire son plaidoyer, il perd pied devant les attaques hargneuses du loup qui lui confisque la parole.
Le loup par sa domination représente les nobles et les riches, l'agneau lui représente le peuple. Le loup a le dernier mot, c'est pourtant l'agneau qui a raison en lui disant qu'il ne l'a pas offensé, mais la « bête cruelle » n'en démord pas et insiste : « C'est donc ton frère » « C'est quelqu'un des tiens ».
Il fini par mangé l’agneau sans aucune raison valable. La fontaine met ici l’accent sur la terreur que le peuple subit vie a vie de leur supérieur hiérarchique. La morale de la fable signifie que c’est toujours le plus fort qui a raison peut importe les conditions.
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