Le genre romanesque
Cours : Le genre romanesque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Uriell Amr • 8 Novembre 2018 • Cours • 888 Mots (4 Pages) • 623 Vues
INTRODUCTION AU GENRE LITTÉRAIRE
Le genre romanesque a deux spécificités. Le roman est le genre le plus récent (les premiers au Moyen-Age, romans de chevaleries) et le plus méprisé (genre bas).
Le roman est le genre qui aujourd’hui est le plus lu et le plus diffusé. Le roman a longtemps été considéré comme un genre bas et légitime. Par exemple, Baudelaire disait que le roman était le batard de la littérature. Au 19e siècle, la légitimité du roman s’explique par sa plasticité. En effet, il peut traiter tous les sujets avec une certaine souplesse en se pliant aux variétés ou bien aux caractéristiques. Il n’y a pas de règles, pas de théories.
COMMENT DÉFINIR LE GENRE ROMANESQUE ?
Toit d’abord nous verrons le genre profane (diffèrent de sacré), puis le genre double et enfin le roman comme dialectique entre le moi et le monde.
I LE ROMAN, UN GENRE PROFANE
A UNE FORME PROFANE
Le roman va d’abord se caractériser par sa forme, la langue romane (qui est la longue …). A la différence des poésies, le roman se défini par cette langue romane, employé dans les premiers romans alors que la langue latin est présente dans la poésie. La longue romane est dite vulgaire elle est employé tous les jours.
L’épopée a longtemps été écrit en vers colle des poèmes, plus précisément en octosyllabes. Ces épopées sont récitées par des troubadours au château. Ainsi, il n’y a pas forcément de trace écrite, sauf celle de Rolland et Roncevaux. Progressivement ces épopées vont donner lieu à des récites au propre qui sont des romans de chevaleries : Chrétiens de Troie. Ils relatent les emploies du héros, ils sont aussi écrits en langue romane ; d’où le nom « roman ».
Ainsi, le « profane » correspond à la langue romane et le « religieux » à la langue latine.
B L’EFFONDREMENT DES VALEURS
On retrouve cette caractéristique romane dans les valeurs véhiculées par le roman. Les valeurs sacrées sont celles pour lesquelles ont est pris à se sacrifier : roi, Dieu,…
Au Moyen-Age, il y a des valeurs sacrées
Dans la tragédie, ce sont les valeurs sacrées et le devoir qui remportent.
Par exemple. Tristan et Iseult est le premier roman amoureux racontant l’amour occidental. Tristan rompt sa confiance vis-à-vis du roi Marc pour son amour envers Iseult. Ainsi, il met de côté les valeurs sacrées pour privilégier celles profanes. Dieu devient complice de l’adultère des amants, dans les tragédies ou la poésie, c’est impossible.
Ce qui va proliférer la littérature, c’est l’émergence du merveilleux grâce à des signes fantastiques (nains, fées,…). D sont des prodiges qui ne sont pas attachés à la foi. C’est pour cela que c’est un genre profane par la forme et par ses valeurs.
C DES HÉROS DÉCHUS
Le héros du roman est un personnage qui a perdu du sens du sacré. Il devient marginal : il fait un pas de côté dans la société c’est-à-dire qu’il est déclassé.
Le héros est h. Héros déchu car il perd ce qu’il fait par sa noblesse (ex : Tristan porte un déguisement). Par conséquence, le héros va dans son parcours faire des choix qui sont à l’inverse du son devoir. C’est aussi le cas pour les romans du 18ème siècle (ex : Éducation sentimentale, Flaubert : le personnage de ´´looser’´ est le héros héros typique des romans ). Le héros dans le roman cherche un sens à sa vie (non déterminé par la religion), il est déclassé. Un personnage perdu ou desanchance est un personnage du roman. C’est un personnage marginal.
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