La Chine de 1912-1938
Cours : La Chine de 1912-1938. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Deborah Weill • 14 Décembre 2019 • Cours • 7 681 Mots (31 Pages) • 475 Vues
Les début de la république de Chine : Le défi de l’unité (1911-1937)
C’est une période de rupture : on a parlé d’empire pendant plus de deux millénaire et il y a maintenant une république. La rupture est amplifié dans l’historiographie Chinoise et valorisé, mais rien n’indique cette république durerait. Cette histoire de la République de Chine est une période de difficultés nés dès deux questions posé par la rupture : Quel système proposer pour remplacer un régime qui a duré des millénaire et comment assurer l’unité de la Chine ?
Les débuts de cette république de Chine doivent toujours être mis en lien avec les pays étranger.
En quoi les 15 premières années de la république de Chine sont-elle marqué par la recherche d’un pouvoir central fort et du maintient de l’unité du territoire ?
I/ De la Révolution à la République 1911-1912
1. Aux Racines de la Révolution Xinhai
Marie-Clair Bergère considère que ces années là (jusqu’en 1913) sont à envisager non pas dans un mouvement révolutionnaire impossible à arrêté mais plutôt dans la perspective de la restauration du pouvoir impérial impossible. Le caractère révolutionnaire des événements est plutôt à interpréter par une impossibilité à restaurer l’empire Qing plutôt qu’une volonté général de proclamer une république.
Les forces du changements
Les forces sont nombreuses et dispersées : d’abord les sociétés secrètes, les militaires, les intellectuels, les nouvelles élites urbaines, les parlementaires, les gouverneurs de province, les négociants industriels. Toutes ces forces du changements n’aspirent pas toute à la proclamation d’une république. Elles sont certes dispersé mais possède un ciment : une forme de nationalisme Han qui s’exprime par un sentiment anti-mandchou (pour leurs ethnies, pour leurs domination dans l’appareil d’état, les mandchou ont failli et non pas préservé les intérêts des peuples Chinois, on a l’impression que les Mandchou n’ont jamais eu de légitimité au pouvoir, cela est propre au 19ème siècle).
Parmi les mouvements capables de provoquer un changement politique, on trouve un seul mouvement qui se structure au début du 20ème siècle et qui a la capacité de pouvoir entrainer un changement politique. C’est la Ligue Jurée (Tongmenghui). Les trois fondateurs de la ligne Jurée sont : Sun Yat-sen / Liao Zhongkai / Wang Jingwei. La ligue n’a pas de programme politique mais seulement quelques idées forte : l’idée révolutionnaire, l’idée républicaine (elle s’inspire de certain mouvement socialiste), et un très fort nationalisme Han anti Mandchou. La dernière caractéristique de cette ligne Jurée c’est qu’elle va chercher ses soutiens moins sur le territoire Chinois qu’a l’étranger (elle a juste un bastion armée dans le Canton). Elle recrute beaucoup dans le Guangdong. On est sur un mouvement qui va chercher des soutiens à l’étranger plutôt que sur le territoire Chinois.
Cette ligne jurée, de même que plusieurs société secrète, ont déjà réalisé de nombreux soulèvement armés depuis la fin du 19ème siècle (8 soulèvements armée entre 1907 et 1911). Tous ces soulèvements seront facilement réprimées ce qui n’empêche pas qu’elles recommence. Cette multiplicité des soulèvement est facilité par le Japon.
B) Le japon, modèle à suivre :
En 1905 le Japon a vaincu militairement la Russie et c’est la preuve qu’un pays asiatique peut vaincre après une réformation de sons système « ces diables étrangers ». Les dernières réformes de Ci Xi sont d’ailleurs inspiré par le modèle japonais. Cette fascination va jouer un rôle d’autant plus que la présence japonaise en Chine s’intensifie (au début des années 1930 ils sont plus de 200 000). La politique japonaise envers les pays d’Asie déteint évidemment sur la Chine. Au début du 20ème siècle, le Japon se veut champion de l’Asiatisme et donc en tant que tel, il s’oppose à la colonisation occidental et pour le nationalisme des peuples d’Asie. Le Japon est un refuge pour les indépendantistes de toutes l’Asie (Vietnam, Inde, Philippines). Le Japon aide donc les soulèvement armé.
C) La dynastie Qing a fabriqué les outils de sa propre chute :
Les nouvelles structures qui sont crées par ses nouvelles politiques vont devenir des structures d’opposition. Les assemblés provinciales deviennent des lieux de contestation du pouvoir impérial ; chambre de commerce permettent au élites économique de s’interroger sur leurs intérêts et si l’empire Qing est le meilleur système pour eux.
Les nouvelles armées (équipés, entrainé et habillé sur le modèle occidentale à partir de 1895, ce sont des repères de jeunes révolutionnaire qui leurs offriront moins en terme de carrière que dans un nouveau type de régime, et son perméable à de nouvelles idées politique car ils ont été entrainé).
Zaigeng prend la régence en 1908 et tente de ramener les Mandchous au pouvoir. En 1911, au moment ou on crée un cabinet impérial, le grand conseil disparait et on le remplace par un cabinet impérial et nome en premier ministre un cousins éloigné âge de 72ans.
2. Une révolution brave et limitée :
A. Les étincelles inattendues :
Deux événement :
En septembre 1911 dans la province de Sichuan : projet de nationalisation des chemins de fer de la province. Les gouverneurs font dace à une révolte des élites locales (on brade ce que les provinces arrivent à conserver). Elle est réprimé par le gouvernement Qing mais c’est une première alerte.
En octobre 1911 dans la région de Hubei dans la grande agglomération de Wuhan ( dans le district de Wuchang), le 9 octobre une bombe explose accidentellement, cette dernière appartient à une société secrète, qui a peur d’être damassée : les révolutionnaires décident donc de passer à l’action. Le 10 octobre une mutinerie éclate (le soulèvement du 10/10) de l’armée nouvelle dans le district de Wuchang. Le lendemain, les révolutionnaires sont les maitres de la ville.
Le pouvoir impérial réagit : il réprime, envoie une garnison et reprend l’un des trois districts. Dans le même temps ont cèdes sur des revendications, on limite les privilèges mandchous sont diminués. On réprime (illégitime) mais on concède (légitime) ce qui souligne la fragilité du régime.
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