Politique de l’Union européenne - euro scepticisme

Sujet : Quitter l’Union Européenne : le mode d’emploi, les enjeux. Définir :

- Union Européenne : association politico-économique, composée de 28 Etats-membres. Ces derniers délèguent ou transmettent par traités certaines de leurs compétences à des organes communautaires. Sa structure institutionnelle est, en partie, supranationale, et intergouvernementale. Elle est composée du Parlement Européen, du Conseil Européen et du Conseil de l’Union Européenne.

- Mode d’emploi : manière de procéder, sur le plan légal. Nouvelles lois, nouveaux organismes, nouveaux représentants ?

- Enjeux : économiques, sociaux et politiques.

Contexte : référendum, le 23 Juin 2016, organisé par le Premier Ministre conservateur : David Cameron. Victoire du leave, à 51% contre 48%. Procédure de retrait, entamée le 29 Mars 2017, sous l’égide de la nouvelle Première Ministre conservatrice : Theresa May. Les accords porteront sur les aspects économiques, politiques et sociaux, du départ du Royaume-Uni.

Problématique : Illustrer les aspects législatifs et juridiques d’une sortie de l’Union Européenne, au travers de l’exemple du Royaume-Uni.

Plan :

- Introduction :

o Contexte du départ : le Brexit, bien plus qu’un souci d’économie, s’inscrit dans une

dynamique de perdition institutionnelle. En effet, la crise que traverse l’Europe et qui frappe de plein fouet même les pays les plus développés, soulève de nombreux problèmes. Beaucoup de citoyens européens s’interrogent sur le bien-fondé de l’appartenance européenne, et s’il ne serait pas plus judicieux d’obtenir leur libre- arbitre sur leur propre pays. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit de « paroles en l’air ». Cependant, au Royaume-Uni, la question se précise. David Cameron, Premier Ministre, au vu des nombreuses polémiques qui entourent sa personne depuis 2016, lance l’idée d’un référendum portant sur la sortie ou non de l’Union Européenne. A quelques jours du vote fatidique, l’étau se resserre. Que faire en cas de sortie de l’Europe ?

o Décision, puis démission de Cameron : le 23 Juin 2016, le vote leave l’emporte avec plus de 51% des voix. Jugé responsable du fiasco, David Cameron n’a d’autres choix que de démissionner de ses fonctions.

o Arrivée au poste de Theresa May : il sera remplacé par Theresa May, la seule représentante politique inspirant assez de confiance pour fédérer les députés du Parlement, autour de sa personne.

- I : La mise en place d’une voie de sortie.

o Constitution d’organismes, spécialisés dans le Brexit : décidée à quitter l’Union

Européenne, Theresa May réorganise l’administration britannique, en créant un

ministère spécialisé pour la sortie de l’Europe : Department Of Exciting The EU ou DexEU. Pour se partager la charge, elle nomme trois partisans du Brexit : Boris Johnson, David Davis et Liam Fox, aux trois ministères clés : le Foreign Office, le DexEU et le Ministère du Commerce Extérieur. Ceci, dans le but d’unifier le Parti Conservateur, déchiré autour de la question du Brexit, depuis 20 ans. Dans le nord du territoire, le Parti Travailliste de Jeremy Corbin est menacé par le parti nationaliste écossais : SNP, le référendum ayant ravivé les tensions territoriales écossaises, le pays désirant demeurer membre de la zone européenne. Du côté européen, c’est Didier Seeuws qui est nommé à la tête de la Task Force sur le Royaume-Uni, au sein du Secrétariat Général de l’Union Européenne, dans le but de coordonner les négociations au niveau du Conseil de l’Union Européenne.

o Les demandes du Royaume-Uni : Début officiel des négociations : 19 Juin 2017. Sessions mensuelles, différents groupes de travail. Le gouvernement britannique demande la mise en place d’une union douanière, d’un nouvel accord commercial, ainsi que la mise en place de visas pour les ressortissants britanniques résidant sur territoire européen.

o LesexigencesdeBruxelles:troissujetsprincipauxsontaucœurdesnégociations:le coût du Brexit, le sort des citoyens expatriés (européens comme britanniques), ainsi que le devenir

...