Sujet SES extrêmes politiques en Europe

1.1 : Mondialisation et Perte d'Emplois

Selon l’essayiste Stéphane Madaule , l'extrême droite utilise la mondialisation et a acquis ses premiers succès électoraux en prenant comme bouc émissaire et en attribuant à cette dernière les problèmes économiques et sociaux. En désignant l'ouverture économique comme cause du chômage et de la perte d'identité nationale, elle alimente ses discours populistes et nationalistes pour mobiliser sa base électorale. Si le parti pour la liberté (PVV), dirigé par Geert Wilders, arrive largement en tête au Pays Bas aux législatives l’année dernière c’est que les motivations des votants sont souvent des préoccupations concernant la perte d’emplois. La mise en concurrence des travailleurs notamment sur le plan européen propulser par une libre circulation de tous les capitaux encrés depuis Maastricht dans le paysage européen à emmener les Pays-Bas à se questionner vis à vis d’un “Nexit”

1.2.1 : Contexte social et économique dans les pays concernés “injustice social”

Le nouveau courant des extrêmes apparus dans les années 80 et qui se multiplie aujourd’hui apparait dans un contexte de récession économique

Les crises successives et la crise inflationniste impactent durement l’économie européenne. Le dynamisme n’est donc pas étranger à la crise économique et sociale post-Covid. « L’insécurité économique favorise le vote protestataire. Et se transforme souvent en protestation contre les élites et le gouvernement, ainsi qu’en insécurités culturelles. L’AFD, Salvini, Wilders, ont beaucoup utilisé le mécontentement lié à l’inflation. Howard Davies président de la BRE indique qu'historiquement “La politique prend un fort virage à droite suite à des crises financières” par exemple après 1929

Socialement, la pauvreté accroît l'insécurité. Elle entraîne la frustration de ceux qui la vivent et le sentiment de déclassement suscite très souvent des tensions sociales, là où l'immigration est considérée comme la cause principale de cette paupérisation par de nombreux travailleurs et par les classes moyennes. Trois ouvriers sur dix voteraient aujourd'hui en faveur de Marine Le Pen. On peut montrer que cette peur du déclin de la classe moyenne et de cette paupérisation conduit à une montée de l’extrême droite, la classe moyenne essaye de maintenir son statut en rejetant ceux qui semble se mettre en concurrence avec eux sur le marché. Les travaux de Branko Milanovic et de son graphique “courbe de l’éléphant” montre le déclin de la classe moyenne des pays développés à l’apparition d’une main d’œuvre mondialisé venant de pays où la dotation factorielle en capital humain est forte.

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