CULTURE GENERALE BTS SEANCE 2

CULTURE GENERALE

CHAPITRE 2 : La solitude urbaine

INTRO : Le paysage urbain contribue à l’émergence d’une nouvelle forme de solitude liée à l’architecture propice à une nouvelle forme d’anonymat. C’est le lieu de concentration du travail, de l’échange en général et pourtant l’immensité des villes accentue ce monde devenu individualiste.

I/ Le paysage urbain

1/ Photographie de Robert Frank

Cette photo a été prise 3 ans avant le drame de 1954 : Le Smog (le brouillard londonien) né des fumées issues des cheminées des particuliers va entrainer de l’asphyxie d’une partie de la population.

Paysage urbain qui permet l’anonymat atmosphère lugubre, sombre, aucune communication et échange (les visages sont figés, défilé).

Cette photographie de Robert Frank nous présente un paysage londonien obscure, sinistre, avec un défilé de cadre qui ressemble à des spectres, fantômes. Aucune communication n’est possible dans une rue ou les bâtiments d’architecture ancienne sont particulièrement hauts et oppressants. Cette ville particulièrement active ou des hommes d’affaires, coiffés du chapeau haut de forme, symbolise l’anonymat et le manque d’échange. (Tels des figurants).

2/ Manhattan Transfer

Ce romancier américain, John Dos Passos, nous décrit le quartier de Manhattan sous son aspect le plus sombre en insistant sur la relation particulière qu’il a établi avec cette ville. Manhattan est le quartier des affaires de NY, une zone particulièrement active et qu’il le reste la nuit ave ce jeu d’ombre et de lumière. La personnification va accentuer ce point de vue. Le rapport à la ville est tendancieux, l’auteur décrit ce qu’il éprouve pour ce quartier (gicler, suinter) tout en insistant sur la dimension morbide puisqu’il affirme son adoration pour les cimetières et les lieux lugubre : mystérieux.

II/ Vers une nouvelle forme de sociabilité

1/ La solitude : un paradoxe des réseaux sociaux

Paradoxalement, les réseaux sociaux permettent une ouverture sur le monde, une communication directe entre personnes interposées pourtant c’est la solitude qui domine car chaque individu reste reclus, enfermé à domicile sans effectuer de communication réelle.

Au Japon, dans les années 80 c’est même devenu un mode de vie obligatoire, ce sont les OTAKU.

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