Supplément du voyage de Bougainville (DIDEROT), éloge de la vie à l'état naturel ?
Fiche : Supplément du voyage de Bougainville (DIDEROT), éloge de la vie à l'état naturel ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camillemarchal • 6 Décembre 2016 • Fiche • 557 Mots (3 Pages) • 1 216 Vues
Supplément du voyage de Bougainville a été écrit par Diderot en 1796. Diderot était un écrivain, philosophe français des Lumières et était à la fois romancier, dramaturge, conteur, dialoguiste, critique d’art, critique littéraire et traducteur. Diderot s’est lancé le défi de faire l’Encyclopédie.
Nous allons étudier l’éloge de la vie à l’état naturel dans un extrait (lignes 25 à 77) du chapitre 2 : Les adieux du vieillard. Bougainville dit que le peuple Otaïtien vivrait mieux avec les avancées de leurs temps. Mais le vieillard du village n'est pas de cet avis, il donne une leçon de morale à Bougainville en lui disant que lui ainsi que les autres du village n'ont pas besoin de lui et également de ses idées.
Nous allons donc étudier l’éloge de la vie à l’état naturel qui est fait dans cet extrait en trois parties. Premièrement nous verrons que la vie est simple, sans corruption et que les hommes sont libres tout en restant soumis à l’imprévisibilité de la nature. Ensuite nous observerons que la nature donne tout ce dont l’homme a besoin et qu’elle est la copropriété des hommes. Pour terminer, on regardera la fraternité, le sens du partage et l’innocence que l’homme possède lorsqu’il vit à l’état naturel.
L’homme à l’état naturel est libre, comme l’indique la ligne 28 : « Le pur instinct de la nature. ». L’adjectif « pur » est un terme valorisant qui indique déjà un début d’éloge de ce mode de vie. Ensuite, « besoins superflus » (ligne 69), « tes besoins factices » et « tes vertus chimériques (ligne 76) qui sont des oxymores démontrent bien que les hommes qui vivent à l’état naturel ne sont pas à la recherche de besoins qu’ils qualifient d’inutiles et qu’ils vivent simplement.
La nature donne à l’homme tout ce dont il a besoin : « Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu’y manque-t-il à ton avis ? » (Lignes 64 à 66). Ces lignes qui sont des parallélismes de construction (analogie) démontrent que l’homme dépend complètement de la nature, qu’il ne vit qu’avec ce qu’elle lui fournit et ne manque de rien.
Les hommes qui vivent à l’état naturel se partagent beaucoup de chose, et font de la copropriété : « tout est à tous » (ligne 29). Ces allitérations en /t/ et /u/ insistent sur le fait que rien n’appartient à personne. Ce partage et cette fraternité est ici, signe d’innocence comme l’indiquent les lignes 30 et 31 : « nos filles et ne femmes nous sont communes ». Là également, on retrouve des allitérations en /m/ et en /f/, qui insistent aussi sur la copropriété.
Pour conclure, on peut dire que Diderot, à travers l’éloge qu’il fait de la vie à l’état naturel des Otaïtiens nous fait passer ses idées et points de vue. Sa première idée est de dire que les hommes qu’hormis la nature, ils n’ont besoin de rien d’autre. De plus, Diderot semble être pour la copropriété et la vie en communauté, sur le fait que rien n’appartient à personne.
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