Retour sur les fondements de la démocratie représentative

Science Politique

1er partie : Les professionnelles de la politique

Introduction : Retour sur les fondements de la démocratie représentative

I. La mise à l’écart du tirage au sort

La sélection des responsables politiques ne s’est pas toujours faite par l’élection. Au contraire, pour certain la démocratie est incompatible avec l’élection. Ce que dit très bien Manin : « comment pouvons-nous ne pas pratiquer le tirage au sort, nous qui nous proclamons démocrate ? ». Le tirage au sort est une question philosophique poser à la démocratie, il constitue l’alternative emblématique à l’élection, donc à la représentation et donc à la professionnalisation. Il est cruciale de s’interroger sur la raison pour laquelle le régime représentatif a était rendu supérieur aux autres, il ne l’est pas apriori. Il nous dit que le système représentatif peut être appréhendé comme l’antithèse de l’idéal démocratique a la différence du tirage au sort qui a constitué une alternative réelle, mais finalement abandonnée. Les régimes politique ne s’impose pas parce qu’ils sont en eux même meilleurs, il ne faut pas s’imaginer que les instruments qui outils la démocratie serait par nature adéquat ou non. Pourquoi le tirage au sort a était abandonner au profit de l’élection ? Pourquoi la démocratie directe a était abandonnée au profit de la démocratie représentative ? Plusieurs siècles de disputes (morales, philosophiques, techniques, politiques).

Ce qu’on nomme démocratie représentative, trouve ces origines dans des instituions établit en occident par 3 révolutions (révolution anglaise, américaine et française). Ces institutions à leurs début n’était nullement perçût comme démocratique. Aux Etats-Unis Madison ne considérer pas la représentation comme une approximation du gouvernement par le peuple qui aurait était rendu techniquement nécessaire pas l’impossibilité matérielle de rassembler tous les citoyens, il y voit au contraire un système politique substantiellement diffèrent et supérieur. « Epurer et élargir l’esprit public en le faisant passer par l’intermédiaire d’un corps choisit de citoyen dans la sagesse et la mieux à même de discerner le véritable intérêt du pays et dont le patriotisme et l’amour de la justice seront les moins susceptible seront les moins susceptible de sacrifier cette intérêt a des considérations éphémère et partiel. » Il faut distinguer : Le gouvernement représentatif et la démocratie représentative. Dans le premier cas, la conduite des affaires publiques est confier à une minorité en raison de sa sagesse et dans le 2eme cas, c’est la volonté général, par le biais de l’élection qui sélectionne des représentant pour conduire des affaire selon la volonté du peuple.

En France, Sieyès « La différence énorme entre la démocratie ou la citoyens font eux même la loi et le régime représentatif dans lequel il comète l’exercice de leurs pouvoirs a des représentant élus. » La supériorité du régime représentatif pour Sieyès tiens moins à ce qu’il produit des décisions raisonnable, qu’à ce qu’il est indispensable dans des sociétés commerçantes modernes, dans les sociétés antique les esclaves se charge du travail domestique, ce qui dégager du temps pour que les citoyens puisse participer à la vie politique. Or dans les sociétés commerçantes modernes, les citoyens n’ont plus le loisir nécessaire pour s’occuper constamment des affaires publiques, il faut donc distinguer des individus qui pourront s’occuper de ces affaires.

Les citoyens doivent donc par l’élection confiée le gouvernement a des individus qui vont consacrer tous leurs temps à cela. Sieyès : « L’intérêt commun, l’amélioration de l’état social lui-même, nous cris de faire du gouvernement une profession particulière. » Les choix effectués n’ont jamais étaient remis en cause, ce type de système a connus des transformations notamment avec un élargissement progressif du droit de suffrage. L’établissement du suffrage universel en 1944 (pour les femmes), 4 principes ont toujours était respecter : Les gouvernant sont désignés par élections à intervalle régulier. Ces même gouvernants conservent dans leurs décisions une certaine indépendance par rapport à la volonté des électeurs. Les gouvernés peuvent exprimer leurs opinions et leurs volontés politiques sans que celle-ci ne soit soumise au contrôle des gouvernants. Les décisions publiques sont soumises à l’épreuve de la discussion.

Jamais aucun régime représentatif depuis 2 siècles na attribuer par le tirage au sort la moindre parcelle de pouvoir. La représentation est liée à la procédure élective, parfois combiné avec l’hérédité, mais jamais avec le tirage au sort. Qu’est ce qui a motivé l’abandon du tirage au sort ? La sagesse, le peuple ne serait pas assez sage, il serait turbulent et passionné.

Les intellectuelle et les historiens on dénoncer le tirage au sort comme absurde, le cas de Gustave Glotz « Le tirage au sort des magistrats parait aujourd’hui une tel absurdité que nous avons peine à concevoir qu’un peuple intelligent ait pu imaginer et maintenir un tel système. » C’est pourquoi certain penseur on expliquer la centralité du tirage au sort par des raisons religieuses : Les Athéniens utilisé le tirage au sort car il était un signal envoyé par les dieux. Sur 1200 poste, 1100 était attribuer par tirage au sort, les charge durer 1 an, et un citoyen ne pouvait exercer cette charge plus d’une fois. Les magistrats élu ou tirer au sort était avant tout des exécutants, des administrateurs et ils étaient soumis à la surveillance constante de l’assemblée et des tribunaux, ils devaient rendre des compte à la sortis et à n’importe quel moment de leurs mandat, n’importe quel citoyens peut déposer une accusation contre eux et donc demander leurs suspension. Chaque citoyen savait donc que l’exercice d’une fonction était un exercice extrêmement très contraignant.

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