Résumé de la nouvelle de Prosper Mérimée « La Vénus d’Ille » parue en 1837

RESUME

Résumé de la nouvelle de Prosper Mérimée « La Vénus d’Ille » parue en 1837.

Cette nouvelle se passe durant le XIXè siècle à Ille un village près de Perpignan et est racontée par un antiquaire venant de Paris, le narrateur de l’histoire.

A Ille, Monsieur de Peyrehorade, découvre une statue en bronze représentant une Vénus au pied d’un arbre qu’il devait déraciner. Au moment de l’extraction, la Vénus blesse un ouvrier en lui tombant sur le pied. A la suite de cette découverte, il décide de contacter un antiquaire parisien pour une expertise approfondie de l’objet. L’antiquaire parisien réussit à traduire une inscription latine se trouvant sur la statue « cave amatem », signifiant « Prends garde à toi si elle t’aime. »

Le lendemain de cette découverte est jour de noces pour le fils de M. Peyrehorade.

Celui-ci, voulant jouer au jeu de Paume, place la bague destinée à sa future épouse sur un des doigts de la statue. Les noces se passent et à l’issue de celles-ci, le jeune homme souhaite récupérer sa bague mais ne parvient pas à la retirer du doigt de la Vénus qu’il constate s’être replié. Désemparé, il demande conseil au parisien qui par paresse ne va pas vérifier. Le lendemain matin à son réveil il entend un cri venant de la chambre des mariés. Le mari est retrouvé mort. Sa conjointe affirme que son époux a été tué par la statue qui l’a visité pendant la nuit. Personne ne la croit. La femme de Monsieur de P. fera fondre la statue en une cloche.

ANALYSE

Dans cette histoire le narrateur est interne au récit qui est mené à la première personne. Il s’agit d’un point de vue interne car on apprend tout par l’intermédiaire du narrateur, l’antiquaire de Paris.

Dès le départ, des éléments intrigants tels que la blessure de l’ouvrier, le sourire énigmatique de la statue ainsi que l’inscription latine créent un climat de mystère. Ce climat devient tendu quand la bague reste prisonnière du doigt de Vénus. On sent alors qu’un piège se referme inexorablement sur l’époux qui sera la victime de l’histoire. Le fait que personne ne croit la pauvre femme, seule témoin de la visite nocturne de la Vénus, ajoute de la folie à cette brève nouvelle fantastique qui nous laisse un goût amer.

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