Le travail et la technique

Le travail et la technique comme faits culturels

-travail vient de tripalium qui signifie instrument de torture

-si torture, pourquoi les hommes travaillent ?

- « il faut » c’est nécessaire, c’est contraignant, c’est obligatoire

-travail et techniques sont emprisonnant ou libérateur ?

-pour travailler, les hommes utilisent des instruments : « la fin justifie les moyens »

-la technique nous allège du travail mais si elle allège trop alors chômage

-travail : activité de l’homme qui consiste à transformer des éléments naturels en éléments culturels grâce à la technique

-l’homme a un rapport médiat avec son environnement, le médiateur étant la technique

-le travail est perçu parfois comme malheur dans tradition grecque et chrétienne : péché originel et mythe de Prométhée

-Hegel dit : l’homme travail nécessairement puisque c’est son essence mais il faut après cela distinguer travail pénible et non pénible

-l’humain ne peut pas ne pas travailler : il doit au minimum assurer sa subsistance

-travail souvent vécu comme contrainte, pourquoi nous focalisons-nous sur le travail pénible uniquement ?

-le travail non pénible est bien : vise l’utilité, acquisition d’un savoir-faire et d’une maitrise technique grâce à l’expérience, en faisant l’homme se fait, en transformant la nature, l’homme se transforme lui-même

-Hegel dans la Phénoménologie de l’esprit : dialectique de la maitrise et de la servitude

-toutes les choses qui deviennent subissent la dialectique : je suis a > j’arrête d’être a > je suis a’ ; c’est une affirmation, puis une négation, puis une négation de la négation

-nous possédons la conscience de soi

-nous pensons : chaise, idée de chaise ; je l’intériorise, je la pense

-sujet différent d’objet : objet matériel et sujet détient la conscience de soi

-le sujet possède un désir de reconnaissance

-quand 2 sujets se rencontrent : un dominant et un dominé donc un esclave et un maître

-grâce au travail, l’esclave peut se reconnaitre : il sait faire quelque chose que le maitre ne sait pas faire

-il est plus fort que le maitre donc les rôles s’inversent

-dans cette optique, le travail est libérateur car il permet que je me reconnaisse à travers ce que je fais

-grâce à la technique, l’homme dépasse ses limites naturelles ; la technique montre l’inventivité et l’ingéniosité de l’homme

-l’existant (homme) produit du subsistant, il produit quelque chose qui dure dans le temps et donc qui le dépasse

-mais, le travail peut ne pas être libérateur, il peut aussi être aliénant

-Carl-Marx dit que dans certains travails, l’homme se perd et ne se reconnait plus à travers ce qu’il produit… c’est l’aliénation du travail ; ce n’est pas épanouissant

-Contrairement aux philosophes, Marx veut expliquer le monde avec de la matière et non pas avec des idées : concrétude du réel

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