Le groupe verbal
Cours : Le groupe verbal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar skeybeuh • 16 Mai 2022 • Cours • 1 032 Mots (5 Pages) • 270 Vues
Le groupe verbal
La phrase canonique minimale se compose d’un sujet et d’un verbe. Le verbe peut être seul, on parle alors d’un emploi absolu ou être le mot-tête d’un groupe verbal qui peut être composé d’expension du verbe qui peut être soit des éléments essentiels ( ce sont des éléments qui sont nécessités par le sens même du verbe et que le procès (ce qu’explique le verbe) reste en suspens si ces éléments ne sont pas là. Ces éléments peuvent être des compléments essentiels ou des attributs -> ces éléments sont combinables dans le cas du complément avec attribut du complément donc COD attribut du COD.) Ces éléments peut être également des éléments facultatifs qui ne sont pas nécessités par le sens même du verbe mais par la façon dont on l’emploie dans l’énoncé. Il en existe 3 : Le complément d’agent, le complément circonstanciel intégré au GV et les adverbes. Par exemple le complément d’agent est facultatif et il peut être exprimé lorsque le verbe est à la forme passive. Le complément circonstanciel intégré au GV précise des éléments secondaires à l’action. Les adverbes viennent quant à eux modifier le verbe par exemple, le nier.
1/Le GV = V + attribut
Cas 1 -> Verbe + Attribut du Sujet. L’attribut du sujet est une expansion obligatoire d’un verbe d’état ou ponctuellement d’un verbe qu’on appelle occasionnellement attributif c’est-à-dire que certains verbes peuvent dans certains emplois permettre de rattacher un attribut au sujet. C’est le cas de verbes de mouvement comme : arriver, partir -> Il est arrivé fatigué, il est reparti en pleine forme.
L’attribut du sujet, comme le complément, se place à gauche du verbe, après le verbe dans sa place canonique. Il peut se pronominaliser mais de manière beaucoup plus restreinte que le complément avec la même forme, dans ce cas avec le pronom « le » ( voir l’exemple en dessous) mais qui n’a pas de variation. « Le » va remplacer « fatiguée » ici au féminin alors que l’on a « le » qui est à la forme masculine non marquée et qui peut s’employer aussi bien au masculin qu’au féminin.
Ex : Elle est fatiguée. En tout cas, elle le semble depuis plusieurs jours déjà.
C’est un cas très particulier car ce remplacement pronominal n’est pas courant et ne nous ai pas spontané. C’est un emploi qui ne tient pas compte de l’accord et c’est un emploi très particulier car le pronom remplace l’adjectif ou un participe en emploi adjectival. Le pronom se conçoit syntaxiquement comme un mot qui est capable d’occuper les mêmes fonctions syntaxiques qu’un nom et en l’occurrence l’attribut est une fonction syntaxique du nom même si ici il remplace un adjectif ou participe en emploi adjectival. On voit qu’on est un cas problématique, limite. A la différence du complément, l’attribut du sujet rattache une qualité ou un état ( ex : il est médecin) au sujet. Il n’est pas amené par le sémantisme du verbe. Le verbe est présent pour faire le rattachement de la qualité ou de l’état au sujet et il va modaliser ce rattachement. Le verbe Être donne le rattachement pour certains c’est d’ailleurs pourquoi on peut l’employer dans le cas d’une définition (ex : Le carré EST un parallélogramme a quatre cotes égaux ) mais si l’on utilise les verbes sembler, paraitre, avoir l’air .. on voit que le rattachement de l’attribut sujet va être donné comme moins certains, comme possible. Il peut être donner comme possible objectivement « elle le semble » mais si on dit «elle me semble », il va être donner comme possible subjectivement. Le choix du verbe d’état et de sa construction permet de modaliser le rattachement attributif d’une qualité ou d’un état au sujet.
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