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La veille informationnelle

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Par   •  8 Novembre 2017  •  Cours  •  5 707 Mots (23 Pages)  •  740 Vues

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Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, il est primordial de pouvoir réagir rapidement face à vos compétiteurs. Stratégie, fusion, acquisition, investissements, lancements produits, résultats, défaillances, … Autant d’informations qui nécessitent un suivi rigoureux.

Nous découvririons comment l’information peut-être saisie et traitée in fine. Découvrons ensemble le contexte dans lequel se situe l’acte de veiller aujourd’hui. Si de nombreux logiciels professionnels nous permettent moyennant finance de renseigner un système d’information, de nouvelles formes d’outils apparaissent aujourd’hui. Notre système d’information concerne l’étude d’un environnement concurrentiel dans un secteur donné (en l'occurrence celui du Tourisme dans notre cas). Il est constitué de différentes formes d’informations, provenant elles-mêmes de différentes sources et étant diffusé sous différentes formes.  Nous devons donc tout d’abord être capable d’analyser cette information en identifiant les domaines d’application de la veille; ce qui nous permettra ensuite de les distinguer pour mieux les traiter. Il s’agira également de faire des choix en définissant son plan de veille ceci nous permettra et sur ce plan de pratiquer la veille.

Plus généralement, il faut être capable d’identifier les informations pertinentes, tout en adoptant une démarche actuelle sous-entendu en raisonnant à travers les nouveaux outils 2.0 proposés. Faire de la veille prend du temps, c’est en tout cas ce qui ressort très couvent des discours des managers ou des personnes qui doivent aujourd'hui intégrer des plages de veille dans leur planning sans forcément l’avoir fait avant. Souvent considérée comme futile et chronophage, la veille doit avant tout nous inviter à optimiser notre temps pour lui accorder l’importance nécessaire. Ceci nous permettra de faire gagner à notre entreprise ou à notre client en visibilité mais également en crédibilité. Ensuite cette démarche s’affine et se construit au quotidien.

Pour commencer reprenons la définition classique de la veille. Il s’agit de la définition de l’AFNOR (Opérateur National et International au Service de la Performance et du Développement Durable des Entreprises et de la Société Civile) donc c’est une « opération continue, en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial, etc. pour anticiper les évolutions ». L’adjectif itérative peut-être quelque chose d’un peu complexe qui signifie que quelque chose se répète. Nous devons toujours veiller notre environnement, qu’il soit externe ou interne d’ailleurs. Ainsi lors de nos fonctions actuelles ou futures, on peut ou on pourra nous demander de réaliser cette tache, pour le compte de notre entreprise ou de notre client si nous sommes une agence. S’agissant de l’environnement étudié, il peut concerné tout à la fois l’externe et l’interne. Il peut être intéressant de prendre connaissance du baromètre interne à l’entreprise même si celui ci se base généralement sur des modes de collecte d’information que nous ne traiterons pas ici par exemple, les entretiens individuels ou encore les dialogues avec les syndicats ou les comités d’entreprises.

Finalement quel est le rôle de la veille?

Et bien elle nous sert à situer le présent et surtout anticiper, elle fait partie intégrante de ce qu’on appelle « intelligence économique » => c’est l’ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion de l’information utiles aux décideurs économiques en vue de son exploitation. On peut y ajouter les actions d’influence et de notoriété. Il s’agit en effet de capte ce que l’on appelle les « signaux faibles » concept que Igor Ansoff à instauré dès 1975 (ce dernier était à la fois professeur et cadre supérieur dont l’ouvrage le plus connu « corporate strategies » publié en 1965 et en 1968 dans sa version française « stratégies de développement de l’entreprise ». cet ouvrage a été publié en 14 langues et révisé en 1987 sous le titre « the new corporate strategies ». Igor Ansoff nous donne en quelque sorte la définition de ce que doit être la sensibilité cognitive, il faut réussir à capter les tendances afin d’être en mesure d’anticiper les conséquences sur une activité.

Ce rôle est important pour la bonne intégration et la bonne adaptation d’une entreprise dans son environnement que nous pouvons détailler via la pyramide de Maslow :

Une entreprise doit en effet se donner la capacité d’accéder aux informations essentielles à la bonne analyse de son environnement à un instant T. la veille lui permet également d’assurer une forme de sécurité en la confortant ou non dans l’idée qu’elle opère dans un système stable de confiance. Mais être rassuré et alerté ne suffit pas, il faut ensuite traiter les informations pour mieux anticiper les facteurs à venir. Cette action est d’autant plus importante dans le contexte actuel qui nous plonge sous une masse d’informations quotidiennes, on parle en effet, de l’effet de « surinformation » et d’ « infobésité ». Ces néologismes nous situent en effet dans un contexte où le flux d’informations est à la fois dense et très rapide. Il est donc question de quantités et de temps de publication. Une problématique peut évidente à gérer d’où la notion d’intelligence collective qui entre en compte qui va permettre de capter ces signaux faibles. Ce signal faible que nous propose Igor Ansoff s’adapte plutôt bien au support d’informations moderne ou en tout cas les conclusions du récent colloque en SIC qui à eu lieu en juin 2011 et qui indique que les usages en terme d’information sont de plus en plus autoritatifs. « L’attitude consistant à produire et à rendre public des textes sur le WWW sans passer par l’assentiment d’institutions de référence à l’ordre imprimé » c’est ce qu’on nous cite. Cette position sous-entend que les dispositifs web augmenteraient en quelque sorte notre capacité à veiller. Nous verrons plus tard justement quels sont ces dispositifs facilitateurs et ce qu’ils proposent concrètement. 

Rentrons désormais dans la partie 2.0, le média internet semble en effet proposer une alternative intéressante. S’il était considéré comme un moyen de communication hors-médias il y a quelques années. On parle aujourd’hui d’un média et qui plus est DU média. Hier communiquer sur internet permettait de répondre à des objectifs purement cognitifs => on cherchait de l’information => on l’a trouvais. Aujourd’hui, le média convoque également son lectorat qui devient acteur et manager des informations en ligne. Ce support digital qui n’a pas vraiment de matières est également citoyen, il invite à participer. Dans ce contexte, les internautes se situent en fait dans l’air de la transparence (je le sais => donc je le publie => et je le partage). Il s’agit en fait d’un parcours initiatique au cœur du Knowledge management (gérer la connaissance et gérer l’information). La recommandation sociale de contenu régie aujourd’hui et plus que jamais le rôle d’un internaute qui finalement est devenu contributeur. Donc Jean-Yves PRAX l’avait bien compris (ce docteur en Sciences qui est également PDG de Polia-consulting). Il est l’un des premiers consultant à s’être spécialisé dès 1993 dans ce fameux knowledge management, il est également chargé d’enseignement en Master Sciences-Po Paris, à l’ENA, dans des Universités Italiennes et Japonaises, et auteur de plusieurs ouvrages de référence en management de l’information. Donc, Jean-Yves PRAX dit « pour que la connaissance serve à tous il faut qu’elle soit accessible indépendamment des acteurs qui l’ont créée » (1993). Donc tout un modèle de communication qui se transforme peu à peu, il n’y a plus un seul référent mais une multitude de  bonnes et de mauvaises informations qui circulent librement et rapidement. La communication se fait de manière transversale au sein même de la population d’internautes. Pour autant, la théorie de Paul LAZARSFELD sur la communication à double étage : le Two Step Flow of Communication, la communication se fait de manière transversale au sein même de la population d’internautes. Pour autant, la théorie de Paul LAZARSFELD sur la communication à double étage « le Two Step Flow of Communication » semble assez bien expliquer la structuration et la circulation de l’information dans les médias sociaux. LAZARSFELD est né en Autriche, à Viennes en 1901, est décédé en 1976. C’était un sociologue américain, il est particulièrement connu pour l’importance de ses travaux sur les effets de médias sur la société et pour l’utilisation de techniques d’enquêtes pour la collecte d’informations, mais aussi pour sa contribution au développement de la sociologie électorale. Il dit en fait, que lorsqu’un message est émis, il passe par deux grandes étapes : d’abord le message délivré par les médias ou un média en particulier est reçu et plus ou moins assimilé par un leader d’opinion ensuite, deuxième étape, celui-ci fait partager le message aux personnes qu’il connaît. Si ses théories commencent à dater, elles démontrent que le 2.0 n’a rien inventé mais permet plutôt d’amplifier le concept.

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