La Veille Informationnelle
Mémoire : La Veille Informationnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edvin8 • 10 Février 2013 • 1 535 Mots (7 Pages) • 2 359 Vues
La veille informationnelle
Dans un environnement incertain, le pilotage stratégique de l'entreprise nécessite d'anticiper les mutations sociétales, technologiques, règlementaires. Tel est le rôle dévolu à la veille informationnelle, une activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial, juridique, concurrentiel etc., pour en anticiper les évolutions.
Avec l'avènement d'Internet et l'accélération de la circulation de l'information, cette activité de veille désigne une compétence professionnelle générique, requise dans l'exercice d'un nombre toujours croissant de métiers.
La veille a plusieurs enjeux dans une entreprise. Elle a un rôle d’anticipation, elle permet de détecter les risques (nouvelles technologies, machines, clients, concurrents). La veille permet également de détecter les écarts des produits par rapport aux besoins, et les écarts de l’entreprise par rapport à ses concurrents. Elle va permettre de s’informer sur les innovations et les nouvelles solutions. Et enfin la veille pourra détecter les nouvelles opportunités d’affaires (clients, associés).
Thème abordé : le cloud computing
Le cloud computing est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur.
Les entreprises clientes et les utilisateurs paient un abonnement, qui va couvrir les frais de fonctionnement Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (cloud) composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen de liaisons ayant une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L'accès au service est effectué la plupart du temps par un navigateur web.
On distingue trois formes de cloud computing :
• les clouds privés internes, gérés en interne par une entreprise pour ses besoins ;
• les clouds privés externes, dédiés aux besoins propres d'une seule entreprise, mais dont la gestion est externalisée chez un prestataire ;
• les clouds publics, gérés par des entreprises spécialisées qui louent leurs services à de nombreuses entreprises.
Ces notions sont regroupées par les Anglo-Saxons sous le vocable elastic computing capacity. Le National Institute of Standards and Technology en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base : « L'informatique dans les nuages est un modèle pratique, à la demande, pour établir un accès par le réseau à un réservoir partagé de ressources informatiques configurables (réseau, serveurs, stockage, applications et services) qui peuvent être rapidement mobilisées et mises à disposition en minimisant les efforts de gestion ou les contacts avec le fournisseur de service. »
Le Cloud Computing a été rendu possible par la généralisation des accès Internet des particuliers (avec 75% des ménages aéquipés d’Internet à domicile, selon les données 2011 du Crédoc) et des entreprises. Il a aussi bénéficié de l'augmentation considérable de la puissance des équipements informatiques, qui ont permis aux hébergeurs de proposer des tarifs de plus en plus intéressants. En ce sens, la mode du cloud computing tire parti :
• de l'augmentation considérable de puissance des serveurs (la fréquence de fonctionnement des serveurs a été multipliée par un facteur 10 entre 1998 et 2008, les processeurs comportent entre 4 et 10 coeurs).
• de la baisse des coûts de stockage (pour le prix d'un disque dur de 1,2 Go en 2000, on a en 2013 un disque de 1000 Go).
De plus, grâce à la délocalisation et à la maîtrise technique des moyens techniques qu'il met à disposition, le founisseur de services de Cloud Computing peut optimiser son parc de serveurs pour délivrer un service qui correspond précisément à ce qui a été contractualisé avec les utilisateurs (ou les entreprises), et pas plus.
Le cloud est essentiellement une offre commerciale d'abonnement à des services externes. Il peut aussi répondre aux exigences de continuité et de qualité du service. On peut distinguer quatre niveaux de service :
• l'application, qui est en contact avec le client ;
• la plate-forme, qui exécute l'application ;
• l'infrastructure, qui est le support de la plate-forme ;
• les données, qui sont fournies sur demande.
Le cloud peut mettre à disposition, de manière payante, ces quatre niveaux. Les moyens employés sont essentiellement l'isolation verticale et le découpage horizontal de chaque niveau. Il faut en effet toujours être en mesure de remplacer chaque élément de la solution globale pour que le service au client final ne s'interrompe pas. L'isolation est assurée par des normalisations existantes ou à inventer, et est obligatoire, car les quatre niveaux étant de nature différentes, ils ne peuvent s'interpénétrer.
Même si les techniques utilisées pour atteindre ce résultat ne sont pas fixées, elles comportent généralement au moins la virtualisation et la décomposition granulaire (d'entités habituellement monolithiques). En cela, il y a un rapprochement évident avec la philosophie générale d'Unix, qui décompose toute fonction finale en briques élémentaires simples, stables et compréhensibles. Cependant, pour Unix, c'est le développeur qui fait ce travail d'assemblage, alors que dans le cas du cloud c'est parfois l'utilisateur final. La transformation en cloud et donc la mise en flexibilité de ces quatre niveaux correspond aux termes généralement notés ainsi :
• Software as a Service
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