La pensée de Max Weber
Cours : La pensée de Max Weber. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar seafra • 17 Mars 2021 • Cours • 4 655 Mots (19 Pages) • 531 Vues
Chapitre 4 : Max WEBER (1864-1920)
Introduction :
-Engagement politique assez important
-Penseur moderne des relations entre science et politique
-Partisan de la République de Weimar
-C’était également un juriste, économiste, conservateur, plutôt de droite, Anti communiste mais nourrit un débat avec les marxistes.
I. Quelle démarche scientifique pour la sociologique ?
1) Quelle posture scientifique du sociologue
A- Des spécificité des sciences humaines
D’abord des sciences objectives et inachevées : le savant se propose d’établir entre des faits avec des rapports de causalité, de proposer des interprétations compréhensibles et finalement d’établir une vérité causal mais fondée sur une méthodologie, démonstration qui soit contrôlable par d’autres, universellement valables et vérifiées. La science ne part pas des jugements de valeurs ou des positions personnelles du scientifique. Ce sont des sciences inachevés idée différente de Durkheim, chez
Weber on ne questionnement les essences, on questionne un réel qui est en évolution permanente, et les questionnements sont infinis, et donc la science est toujours en devenir car la manière dont on interroge le réel est toujours en devenir.
Les sciences humaines sont compréhensives et culturelles : Weber dit que les conduites humaines ont un sens que le sociologue peut dégager et elles sont compréhensibles et donc la sociologie essai de comprendre le sens des actions humaines.
Weber nous dit qu’il faut travailler et reconstruire la logique d’une conduite, qu’elle n’est jamais simple. Les sciences humaines sont de la cultures et Weber fait le pari que derrière les conduites humaines il y a un sens. => donc la science pour Weber se définit comme l’effort de comprendre et d’expliquer les valeurs auxquelles ont adhérées hommes et les œuvres qu’ils ont édifiés.
Pour les sciences de la nature on arrive à les étudier en les insérant dans un langage mathématique. Cependant les conduites humaines ont un sens intelligible. La sociologie essayera de comprendre les comportements.
WEBER fait le pari que derrière les conduites humaines il y a un sens.
La science pour WEBER se définit comme l’effort de comprendre et d’expliquer les valeurs auxquelles ont adhéré les hommes et les œuvres qu’ils ont édifiés.
Ce que n’est pas la science pour WEBER :
La science répond à la question de « comment les choses fonctionnent » et non pas
« Comment les choses devraient fonctionner »
. La sociologie ne peut pas dire aux hommes comment ils doivent vivres.
Ce que veut dire WEBER est que le monde des hommes est en conflit permanent pour des intérêts, des valeurs, les ressources et qui a que des définitions concurrentes.
L’idée est qu’il est impossible de faire apparaître un terme qui dirait ce qui est bien ou non.
Finalement l’homme est seul face au choix des valeurs en revanche elle peut l’aider à être plus cohérent.
La science ne peut pas non plus apprendre à l’humanité quel est son avenir. La réalité est beaucoup trop complexe pour examiner un enchainement de causes et conséquences. On est incapable de savoir à l’avance ce que l’avenir sera.
Ce que n’est pas la science :
Pour W la science répond a la question comment les choses fonctionnent et non comment elles devraient fonctionner, elle ne peut pas dire ce qui n’est ou n’est pas, ce qui est normal ou pathologique, ou comment les société devraient s’organiser. Elle est là pour éclairer. Le monde des hommes est un monde qui est en conflit permanent pour des intérêts mais aussi des valeurs et qu’il n’y que des définitions concurrentes. Il est impossible de faire apparaitre un terme de la mesure de ce qu’il faut faire ou non. La science ne peut donc pas être une échelle de valeur selon W.
Les conséquences : W dit que l’homme est seul face aux choix des valeurs, mais la science peu l’aider à être un peu plus cohérent dans ses choix, la science peut éclairer l’homme d’action, lui montrer les actions, les cohérences et incohérence. Un rôle plutôt secondaire.
La science ne peut pas non plus apprendre son avenir.
B - … A celles du scientifique
Il faut pour WEBER différencier 2 choses : jugement de valeur et jugement de fait.
Et pour cela il faut :
Considérer que toute étude de la réalité humaine et nécessairement une sélection car le réel est infini.
Mettre de côté les pré notions et trouver un principe organisateur du réel.
Exemple de la démocratie chez TOCQUEVILLE : il considère que ce qui va permettre de comprendre la grande évolution historique est la démocratie.
- Jugement de valeur : Pour WEBER il ne s’agit pas d’effacer le chercheur, nécessairement il y a de la subjectivité. Le chercheur fait en premier le choix de la science, de produire une vérité. Et la curiosité du chercheur. Le sociologue a un intérêt sur ce qu’il étudie. De plus, dans la démarche de réponse le scientifique doit être dans la rationalité scientifique
Si poser les questions implique un choix du chercheur en l’occurrence apporter des réponses doit toujours se faire par une démonstration rationnelle qui s’impose à tous les esprits.
Jugement de faits : Il faut mettre de côté ses pré-notions et trouver un critère.
2) La méthode de la sociologie : expliquer et comprendre
A – comprendre
Le sociologue essaie de comprendre le sens que les acteurs mettent dans leurs actions, de reconstruire la rationalité des conduites. Pour comprendre il utilise l’instrument de « l’idéal-
Type »
Par exemple : question de la domination politique —> citoyens acceptent de se soumettre à un ordre qu’on leur donne et donc Weber se demande ce qui fait que les individus acceptent d’obéir à un ordre.
Sa méthode va être de reconstruire les raisons pour lesquels l’individu peut obéir.
Finalement, Weber va extraire de la réalité des grandes dimensions abstraites et les présenter séparément dans un modèle, pour les présenter sous forme de type pure. Il va revenir aux caractères élémentaires de la réalité, qui dans la réalité apparaissent combinées :
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