La bêtise humaine est-elle le fondement de l’humanité ?

Grégoire Drèze 5C                2020-2021

Cours de Français :

Dissertation: « La Terre a ses limites, mais la bêtise humaine est infinie » (Gustave Flaubert) »

        « La Terre a ses limites, mais la bêtise humaine est infinie » est une citation de l’écrivain français du XIXe Gustave Flaubert qui est le père du réalisme. Il a écrit le roman « Madame Bovary ».

Au travers de cette citation Flaubert parle de la bêtise sans limites de l’être humain. Une question se pose alors : la bêtise humaine est-elle le fondement de l’humanité ? Les actes aberrants de certaines personnes réduisent-ils tous les êtres humains à être caractérisés de déviants ?

        Lors de situations auxquelles il n’a jamais fait face, l’homme moderne peut agir de façons les plus irréfléchies, il se comporte parfois différemment d’une situation quotidienne. Lors de ces situations exceptionnelles, l’être humain peut devenir violent, se comporter étrangement. Par exemple, au début du covid-19, quand le virus est arrivé en Europe et que l’on a annoncé un confinement, des milliers de personnes se sont ruées dans les magasins pour acheter du papier toilette... Pourquoi se précipiter pour acheter ce genre de produit alors qu’il y a beaucoup plus important comme soucis lors d’une pandémie mondiale ? C’est une forme particulièrement stupide de bêtise humaine.

        Dans l’histoire de l’humanité, l’homme n’a cessé de guerroyer, aussi bien pour des raisons aussi futiles qu’un morceau de pain que pour des raisons plus graves comme un assassinat. Il a été et sera sûrement encore à l’origine de génocides important. Il est aussi capable d’énormes atrocités qu’aucun autre être vivant terrestre ne serait capable de faire. Tout cela est provoqué par les actions irréfléchies de l’homme. Mais, depuis le milieu du XVIIIe siècle, la bêtise humaine agit différemment en plus des conflits mondiaux et de leurs dérives. Elle pollue la Terre comme jamais précédemment, et ce avec de plus en plus d’intensité. Elle est à l’origine d’un grand mot du XXIe siècle : « le réchauffement climatique ». L’homme pollue les océans, les forêts, les plaines, l’atmosphère... C’est cette pollution qui a créé le dérèglement climatique. Dérèglement climatique, qui a alors accentué les catastrophes « naturelles ». La fonte des glaciers en est un bon exemple .Avec l’usage des  voitures, des industries, des élevages intensifs ... l’homme produit énormément de gaz néfastes pour l’environnement, surtout quand ils sont présents en grande quantité. Ces gaz atteignent la couche d’ozone et l’épaississent. Empêchant ainsi les surplus de chaleur de quitter l’atmosphère. Cette chaleur stagne alors sur la Terre, les zones froides se réchauffent et les glaciers fondent. Voici une preuve que le changement climatique et causé par l’homme : « Selon les scientifiques du GIEC^[1], l'homme serait responsable à 95 % du réchauffement climatique. » (info Milan-presse^[2]). L’homme est tellement aveuglé par le profit qu’il ne prête pas attention à l’impact de ses actes.

Enfin, la vie humaine moderne est polluante. En effet, l’homme consomme principalement des ressources polluantes. Il est triste de constater qu’il continue à polluer, et à produire des objets et des déchets néfastes pour l’environnement par pur profit et par intérêt de développement et d’enrichissement. A ce titre, nous pouvons affirmer que la bêtise humaine est le fondement de l‘humanité.

        Autre forme de bêtise humaine, la mauvaise interprétation des religions et des textes qui les décrivent. Depuis longtemps, il existe des textes religieux qui transmettent les convictions, les valeurs et l’histoire des religions auxquels ils réfèrent. Ces textes transmettent la volonté du/des Dieu(x), du/des prophète(s). Parlons des religions les plus courantes du monothéisme : le Christianisme, le Judaïsme et l’Islam. Elles sont toutes les trois liées, on y transmet un message de paix, d’amour, de respect de son prochain ... Cependant, il existe depuis tout aussi longtemps un conflit entre ces trois religions. « Les trois grands monothéismes ont de nombreux points communs. Et pourtant de nombreux conflits les opposent, liés à des divergences d'interprétations des textes historiques. »^[3] Nous confirme un article de la radio française RCF. De plus, il y a un gros problème d’interprétation de ces écrits, ce qui donne-lieu à des conflits qui sont parfois de simples disputes de voisins. Mais ceux-ci peuvent aussi devenir des guerres sanglantes demeurant  actuelles, en 2021. Prenons un exemple : les croisades des chrétiens au Moyen-Age étaient des guerres saintes,  celles-ci avaient pour but entre autres de reprendre les Terres Saintes. Les chrétiens ont-ils respecté la parole de Jésus ? Celui-ci disait « Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : (...) aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. » (Jean 13, verste 31-35). Ceci montre bien que de mauvaises interprétations des textes religieux ont conduit au contraire de ce qu’ils exhortent. Mais la bêtise humaine peut resurgir à tout moment, par exemple au travers du conflit israélo-palestinien qui perdure depuis plus de cinquante ans et qui découle des conséquences de la Seconde Guerre mondiale.

        Lorsque l’homme se rend compte d’erreurs qu’il a commises, il tente parfois, quand cela lui est possible, de les réparer ou de les combler. S’il est vrai que l’homme pollue énormément la Terre, il tente néanmoins de trouver des solutions pour réduire son empreinte écologique. C’est un combat mené par les écologistes. Par exemple, au lieu d’utiliser des moyens de production d’énergies fossiles qui polluent énormément, certains êtres humains tentent de trouver des moyens plus durables pour produire cette énergie comme les éoliennes, les panneaux solaires... Le site internet Statbel le confirme « En 2018, les dépenses totales pour la protection de l'environnement se sont élevées à un peu plus d'un milliard d'euros.»^[4]. Cela montre en effet que malgré ses erreurs, l’homme essaye de les réparer. Ainsi, nous comprenons que la bêtise humaine ne fonde pas toute l’humanité.

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