L'espèce humaine d'Antelme

La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours Robert Antelme, l’Espèce humaine (1947) L'espèce humaine a été écrit par Robert Antelme en 1947.c’est son unique œuvre autobiographique. Ce poète français a vécu l'enfer des camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale après son arrestation en tant que résistant. Il a été déporté aux camps de Buchenwald et de Dachau. deux ans après son retour de déportation à Buchenwald en 1945,il a ressenti le besoin d'écrire dans un but précis : témoigner pour ne pas oublier ce qu’il s’est passé mais aussi transmettre l’expérience des camps. Difficulté : comment transmettre une expérience intransmissible ? « On nous a dit que notre apparence physique était assez éloquente à elle seule » il pesait 35 kg. Ce témoignage d'inscrit donc dans notre objet d'étude, l'autobiographie. Robert Antelme décrit d'une façon extrêmement cynique la vie dans les camps. Introduction :

Récit autobiographique mais décrit expériences d’un groupe : l’expérience concentrationnaire

Les nazis contestent aux déportés leur appartenance à l’espèce humaine

Réflexion sur ce qu’est l’humanité, hommage, à travers le Rhénan, à l’esprit de résistance de l’homme face à la barbarie nazie qui est dénoncé le long du texte. Pb : comment Antelme rend-il hommage à travers cet inconnu, à l’esprit de résistance de l’homme face à la barbarie ? Analyse : I. L’expérience concentrationnaire 1. Le projet d’anéantissement nazi

• Taille / moyens de destruction :

• Champ lexical de la quantité « énorme », « tonnes », « peser par tonnes », « milliers de SS »

• Métaphore : « une machine énorme » → terme « machine » qui renvoi à la déshumanisation des SS

• Accumulation de substantifs : « ni tout l’appareil des fours, des chiens, des barbelés, ni la famine, ni… »

• Métonymie : « yeux morts », « une voix qui commandait » : en essayant de déshumaniser, les SS eux-mêmes perdent leur humanité

• Déshumanisation des bourreaux : « aboiements »

• Métonymie : « veste rayée », « mains captives » : déshumanisation des détenus

• Périphrase/réification : « matière neutre », « objets historiques » : volonté des SS de déshumaniser les détenus

• Anaphore/refrain : « il ne faut pas que tu sois » : parole rapportée des SS/leur volonté

• Champ lexical de la crémation : « brulé », « cendres », « matière neutre », « cendres », « cendres sèches », « brûlé »

• Emploi du passé composé : montre la force de l’événement

• Futur antérieur : « auront brûlé », « l’auront voulu » : même dans le futur ces crimes demeureront ineffaçables

• Oxymore « gras squelette »

2. La résistance et

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