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Corpus Pensée(1670) de Blaise Pascal, Encyclopédie ( 1751-1772) de Denis Diderot et L'espèce humaine (1947) de Robert Antelme

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Par   •  3 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  575 Mots (3 Pages)  •  780 Vues

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Le corpus que nous nous proposons d'étudier se compose de trois textes. Pensée(1670) de Blaise Pascal, Encyclopédie ( 1751-1772) de Denis Diderot et L'espèce humaine (1947) de Robert Antelme. Le texte de Pascal est un rassemblement posthume de notes qu'il n'a pas pu publier de son vivant dans lesquelles il s'interroge sur le mystère de l'être humain. Encyclopédie est une œuvre collective qui a pour but de traiter de tout les sujets en un seul ouvrage. Le passage proposé a donc été ecrit par Diderot qui cherche à définir l'homme et mesurer toute la distance qui le sépare de l'animal. Quant à L'Espèce humaine, Antelme relate sa condition de déporté dans un camp de concentration et cherche à définir ce qui fait une Homme à l'aide de son témoignage. L'objet d'étude ici est l'argumentation et la nature humaine. On pourra réfléchir sur les caractéristiques contradictoires de l'Homme. Tout d'abord, on étudira la grandeur de l'Homme par ses pensées puis l'atrocité de ses actes.

D'une part, le texte de Pascal et celui de Diderot distinguent la grandeur de l'Homme par ses pensées. En effet dans ces deux textes les deux philosophes considèrent un Homme en tant qu'Homme dès lors qu'il peut penser. Pascal déclare dans Pensée « je ne puis concevoir l'homme en tant qu'Homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute » à la la ligne trois et quatre et déclarait juste avant « je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête » ce qui appuie encore le fait que la pensée est primordiale par rapport au reste du corps humain. On peut aussi retrouver dans ce texte le champ lexical de la grandeur « grande » (l.4), « univers » (l.10) et « noble » (l.12) mais ainsi que dans celui de Diderot « empire » (l.4) et « immense » (l.7). Ce champ lexical nous montre encore à quel point l'homme n'est grand que par ses pensées et que sans cette dernière nous ne seriont que des animaux. Par ailleurs la pensée de l'homme est encore mis en avant grâce aux expressions «  Pensée fait la grandeur de l'homme » ligne 18 de Pensée et « On ne peut être frappé de cet avantage lorqu'on regarde les travaux immenses de l'homme, qu'on examine le détail de ses arts, […] disputer au tonnerre son bruit et ses effets. » ligne 6 à 9 de Encyclopédie. Tout cela sucite une admiration de l'homme envers le lecteur et un sentiment de fierté d'en être un. Ainsi nous avons pu voir la mise en avant de la grandeur de l'homme par ses pensées.

D'autre part, le texte de Diderot et Antelme distinguent aussi l'atrocité des actes de l'homme. En effet dans le texte de Diderot nous pouvons retrouver un champ lexical négatif, « bassesse » (l.10), « atrocité » (l.10), « monstrueux » (l.12) « mauvais » (l.13) , « orgueil » (l.14), « superstition » (l.14) et « crainte » (l.14).Diderot déclare même que cette atrocité pourrait nuire à sa pensée et sa connaissance, « L'orgueil, la superstition et la crainte ont produit des systèmes, et ont embarassé la connaissance de l'homme de milles prejugés que l'observation va détruire » (l.15-16). Quant au texte d'Antelme nous pouvons retrouver le champ lexical de la mort « meurt » (l.2), « tuent »

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