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L’âge classique : du baroque aux Lumières, 17ème-18ème

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Par   •  16 Mars 2021  •  Cours  •  1 485 Mots (6 Pages)  •  470 Vues

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Thème 2

L’âge classique : du baroque aux Lumières, 17ème-18ème

  1. Baroque et classicisme

classique dès début 17ème siècle

Le Caravage et Le Bernin

  1. Le baroque : éléments d’introduction

  • irrégularité, difficulté à être présente
  • courbe
  • surprise, inattendu
  • impressionner : blanc, or = clarté, luminosité, côté démonstratif

= conception homme baroque

[pic 1]

protestantisme : attaques contre catholicisme.

Riposte église catholique : Réforme

Rome

                                Le Bernin : Apollon et Daphné 1622-1625

Histoire d’Apollon et Daphné

Ovide Les Métamorphoses raconte comment Apollon poursuit Daphné, pour y échapper elle se transforme en végétal (laurier).

Source mythologique, travail sur le corps, destin de l’Homme baroque.

Lien avec métamorphose : église se modifie. Commande.[pic 2]

Le Caravage : Narcisse 1597-1599

Commande. Narcisse aimé par toutes les nymphes puis un jour Echo tombe amoureuse de lui mais il la rejette. Elle se transforme en caillou. Pour punir Narcisse, la déesse du mariage lui lance une malédiction comme quoi la personne qu’il aimera ne l’aimera pas en retour. Or, en se penchant sur une rivière il voit son reflet dont il tombe amoureux. Il meurt de chagrin.

Éléments du baroque

courbes, couleurs, cercle (flaque), caractère simple du sujet.

Contreréforme s’oppose à la réforme : église catholique qui réaffirme sa puissance.

Phénomène Européen : Italie - Rome (Place Saint Pierre) puis diffusé en Europe. Autriche - églises baroques (terre catholique), thématiques baroques (blanc, or, caractère ostentatoire, détails, eau, trompe-l’œil : apporter diversement). France, période classique a beaucoup étouffé le Baroque : influences baroques - ex Palais Luxembourg Sénat (décorations).

En littérature, cela se traduit dans le théâtre baroque : esthétique, géographique, ostentatoire, trompe l’œil.

Conception de l’Homme Baroque.

Fontaines (Trevi) = miroir. Motifs exploités pour dégager une conception de l’Homme.

Peinture (Le Caravage), sculpture (Le Bernin), architecture, poésie (même si plus particulier…), théâtre (Molière).

Architecture : places répandues en Italie et pas en France. Henri IV souhaite donner à Paris des places car il n’y en avait pas et donc avait pour projet de constituer une place des provinces de France, dans le quartier du Marais (projet non abouti) qui a laissé les noms de rues menant à cette place (qui n’a pas été construite mais les rues portent toujours leur nom).

Le théâtre

  • Capacité de l’illusion, Corneille par exemple avec l’Illusion comique. Fiction mais adhésion à cette illusion.
  • Homme inconstant.
  • Réalité sociale, présent pendant âge Baroque. Madame de Sévigné épistolière du 17ème siècle, échanges de lettres avec sa fille, écriture féminine pendant cette période. Public amené dans ce registre.
  • Trompe l’œil : personnages de Corneille se déguisent. Comique va servir à tromper le spectateur.
  • Statut des comédiens : un certain rejet de la part de la société, mise à l’écart. Obsèques religieuses interdites, communié.
  • Monde considéré comme un théâtre, l’homme est inconscient, il doute. Fin 16ème, avec les Essais de Montaigne, doute est positif : « il n’y a que les fous certains et résolus ».
  • Fontaines, bosquets, labyrinthes (végétaux aussi), jeux d’eau, jardins à l’anglaise.
  • Œuvres de Corneille : montre jeunesse qui joue des plus âgés.
  • Homme qui évolue, qui change : tempêtes… angoisses de mort.
  • Shakespeare (Les Tempêtes ;  Le songe d’une nuit d’été), Calderon (La vie est un songe 1635) : la vie est un théâtre (lieu de la représentation), chacun y joue un rôle (interrogations philosophiques, masque ce que l’on est réellement).
  • Thématique du rêve :
  • Mise en scène par le pouvoir : Louis XIV participe à des spectacles ; comédies ballet (musique, danse, texte) donc complets (part visuelle à prendre en considération, pas que écrit).
  • Miroir : motif décisif (galerie des glaces), mais élément déformant ; vanités (représentations de la mort pour le faire réfléchir, Rubens). Miroir fait prendre conscience de son image.
  • Volonté d’impressionner, d’agir sur les sens, changer les habitudes, faire appel à l’imagination (miroir suscite l’imagination, continuité du miroir qui prolonge l’espace).

Dom Juan, Molière 1665

À partir de 1660 : grandes pièces de Molière. 1562 : Beaucoup plus longues (5actes) et plus abouties.

École des femmes. Louis XIV pouvoir absolu, personnel (≠début règne).

Don Juan : séducteur, source espagnole. Registre de transgression. Personnage important.

Nature dans la diction (troupe de Molière). Comédien, auteur, metteur en scène.

Inspiration Commedia dell’Arte : renaissance italienne, encore au 18ème siècle.

Choix d’un thème moderne. Royauté, mariages : éléments communs.

1665 : Molière objet de beaucoup de cabales.

Paysans : langage, utiles au dénouement.

Marier filles aux nobles + dot. cf mme lacoste women in india

Personnage de Dom Juan

Démesure religion, séducteur (transgression des mœurs), gentilhomme (noble renonce à l’éthique de la noblesse)

Sganarelle

Valet : autres valets, dans Beaumarchais, Figaro, Scapin, Marivaux etc.

Rôle du valet important au théâtre

Généralement, le valet sert d'intime, de confident envers le maître, ou bien alors de bouffon. Depuis, commedia dell'arte le valet qu'il soit homme ou femme, a conquis au théâtre une place non négligeable, en incarnant un personnage dont le rôle se limitait souvent à celui de bouffon, goinfre et stupide.

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