Introduction à la science politique

Introduction à la science politique 11/09/2017

C'est une science humaine donc une science imparfaite. C'est une science inexacte qui est née de l'humanité. Platon est le premier a avoir fait de la science politique, dans La République : : il réfléchit à la cité idéale : comment organiser les rapports aux mieux entre gouvernants, gouvernantes, les règles dans une société...

La science politique c'est les rapports des hommes dans une société. Le mot de science politique est apparu dans notre vocabulaire en 1872, un moment de grand trouble en France : Emile... Il veut bâtir une école libre des sciences po. En 1880 : Université de Colombia aux US, c'est la même démarche qu'en France.  

Le terme académisme un siècle plus tard en 1960, est né  à l'université un doctorat de science po. Avec une hostilité des juristes : ils considèrent que la science po n'est qu'un adjuvant du fleuve du droit publique. Les profs de droit publique sont donc assez réservés.

Interrogation sur la définition de science po : Terme qui la résume : carrefour. Elle est au carrefour de beaucoup de disciplines. Cocktail de pratiques de différentes sciences humaines. On va donc rencontrer la philosophie politique, les faits ne sont jamais neutres, ils sont toujours sociaux. Quelque soit le fait.

Le droit est toujours un acte interprétation, c'est pour ça que c'est une matière qui est vivante.

Philosophie politique : Aristote et Platon: résonance encore aujourd'hui sur la façon de pensée la vie en société (et pourtant, 372 avant JC). Il ont porté un regard censé d'analyses.

En sciences po on utilisera donc la philosophie politique mais aussi, la sociologie politique : celle ci se résume à « comment cela fonctionne? ». On utilisera aussi l'histoire : la mémoire du monde, on ne peut comprendre la société si on ne sait pas d'où elle vient. L'histoire permet d'éviter des erreurs, de se prévenir, d'anticiper et d'essayer de donner du sens et de comprendre... Et on utilisera aussi du Droit. Le droit c'est ce qui donne de l'ordre dans une société, la science qui produit de l'obligation, de la contrainte. Sans que l'on ait besoin de le répéter il y a des limites qui ne sont pas franchies. La qualité première du droit : sa prévisibilité. Or, en France notre droit n'est pas assez  prévisible.

Le droit est une science positive qui se construit au quotidien et produit de la contrainte.

On utilisera aussi l'anthropologie politique (un peu moins).

But de ce semestre : voir comment on peut mieux comprendre l'univers dans lequel on vit.

De quoi allons nous parler ?

La science politique est l'étude de l'Etat. Société humaine qui a réussi a vivre sans Etat : au Paraguay. Ils vivent sans Etat, mais avec une politique. On a toujours la présence d'une structure, soit l'Etat, depuis l'Antiquité.

L'Etat arrive à bouger, évoluer, mais continue à  curer. Pourquoi les hommes reproduisent tout le temps des organisations comparables, pourquoi respectons nous l'Etat ?

Il y a toujours des politiques sur l'Etat, des contestations : depuis Aristote … Encore aujourd'hui.

Notre pays est né par l'Etat. En France, l'Etat est perpétuellement présent car c'est lui qui a construit ce pays.

L'homme en société : Il n'y a pas de faits qui soient neutres. Exemple : Le ping pong n'a naturellement pas un enjeu politique et pourtant, avant les chinois et les américains s'affrontaient au ping pong, pour affirmer leurs puissance (cf : cours baot)7

Un fait peut devenir un élément social et politique.

Platon le premier penseur occidentale, qui a écrit bcp de choses qui n'ont pas vieillit. Mais il serait aussi le premier penseur totalitaire qui n'a jamais existé, « une société idéale ». Il a imaginé une société dans laquelle l'individu n'a aucun choix, ce que l'individu est conditionne ce qu'il sera. Une société qui a 3 races : la race d'or, des philosophes, des sages qui gèrent la société. Puis la race des rains : les protecteurs, les guerriers. Et la race de fer, les producteurs qui font vivre l'ensemble, agriculteurs, artisans … La naissance conditionne l'existence, sans une seule capacité de changer et d'évolution.

Machiavel, le Prince : a vocation de conseiller les dirigeants de l'époque. Quand on prétend gouverner une cité il faut toujours gouverner l’intérêt général. Tout l'inverse de Platon.

La démocratie n'est pas contestée, elle est même plébiscitée. Et pourtant, ça change. Depuis quelques années, on voit que peut être que si on changeait la manière de gouverner : plus d'autorité, moins de liberté : peut être qu'on aurait moins de pb. Certains commencent à se dire que la démocratie n'est peut être pas le meilleur régime : c'est une poignée de monde qui le pense. Et pourtant, de moins en moins de monde vont voter.

2 élections les plus importantes pour les français : les municipales, et les présidentielles. Et depuis 30 ans, à chaque élection présidentielle, on constate que la participation diminue. Phénomène débute dans les années 80, puis un pic en 2002 (30% des Français qui ne vont pas voter), 2007 : 16% d'abstention pcq le souvenir de 2002 remonte. En 2012, 21% et en 2017 le total autour de 23% de français qui choisissent de ne pas voter.

• Alors que les français plébiscitent la démocratie, le régime, pourquoi au moment du vote ils choisissent de ne pas y aller ?

Le seul pays ou depuis 1974 on a des débats politiques c'est la France. Ce pays a un intérêt à la politique. Pourquoi les français ne votent plus ? C'est de ce sujet qu'on va parler : la crise.

Est ce que le fait de ne pas aller voter est simplement une désinvolture, une absence... Ou est ce que le sens de l'abstention est différent.

On va parler des sondages (opinion), mais aussi des médias qui ont beaucoup changé en quelques années. Le numérique est la 4eme révolution des médias (papier, radio, tv).

Est-ce que toutes les philosophies politiques sont-elles compatibles avec la démocratie ?

Est-ce que la politique est une science ? Dire oui veut dire qu'elle obéit à des mécanismes, et donc qu'elle est aisément compréhensible. Le prof ne pense pas que ce soit le cas. Le prof ne pense pas que ce soit le cas : il n'y a pas de lois dans la politique.  

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