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Immunologie

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Par   •  21 Février 2018  •  Cours  •  2 485 Mots (10 Pages)  •  691 Vues

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L’immunité est la capacité de l’organisme à prévenir et à lutter contre les agents pathogènes susceptibles de l’agresser, les antigènes.

Il y a deux immunités :

  • L’immunité non spécifique, innée (ou naturelle) : Liées à des facteurs génétiques et présente dès la naissance. Elle met en jeux des moyens de défense on spécifiques de l’agent d’agression (barrières anatomiques réaction inflammatoire).
  • L’immunité spécifique ou acquise : Met en jeu le système immunitaire après pénétration dans l’organisme d’un agent étranger.

  1. Les organes lymphoïdes, les organes de l’immunité

Pour lutter contre les diverses agressions, l’organisme possède un système de défense constituer d’organe (organe lymphoïdes), qui sont les lieux d’origine et de maturation de cellules à fonction immunitaire, les immunocytes.

  1. Organes lymphoïdes primaires ou centraux
  • Moelle osseuse, lieu de production de toutes les cellules immunitaires, les leucocytes. De plus certain lymphocytes les lymphocytes B vont y subir leur maturation*.
  • Thymus, lieu de maturation des lymphocytes T.

*La maturation : processus au cours duquel ces cellules deviennent aptes à la réaction de défense, on dit qu’elles acquièrent leur immunocompétence.

  1. Organes lymphoïdes secondaires ou périphériques
  • Rate, filtre le sang et captent les antigènes circulants ; Lieu de déclenchement de la réaction immunitaire contre les antigènes introduit dans les voies sanguines ;
  • Ganglions lymphatiques, filtrent la lymphe avant son retour au sang. Lieux de déclenchement de sa réaction immunitaire contre les antigènes qui ont pénétrée dans l’organisme par la voie tissulaire.
  • Autres structures permettant de mettre en contact les lymphocytes avec les agents pathogènes : plaque de Peyer, organes lymphoïdes rattachées à l’intestin grêle, amygdale palatines, pharyngiennes et appendice.  

  1. L’immunité naturelle, non spécifique

Capacité de l’hôte à mettre en œuvre un en réponse anti-infectieuses

Due à des effecteurs préexistants (existant avant l’introduction de l’antigène) cellules ou molécule.

Sans nécessité d’un apprentissage ou de contact antérieur avec le même agent pathogène.

Dénommée aussi « non spécifique » parce qu’une même cellule ou une même molécule peut reconnaitre ou détruire des cibles différentes.

Les moyens de défense :

  • Barrière physiques (mécaniques tel que la peau, la muqueuse, température : fièvre)
  • Barrière chimiques (acides, substances germicides ou inhibitrices)
  • Flore saprophyte* (bactéries intestinales, de la peau, vaginale...)
  • L’inflammation et les cellules phagocytaire

*Saprophytisme : association à bénéfice réciproques.

1. Les barrières anatomiques

La peau et les muqueuses : barrière physique à la pénétration des agents pathogènes. Le virus de la rage (de taille très petite, par exemple ne traverse pas la peau.

A cette barrière s’ajoutent divers facteurs de défense :

  • Facteurs mécaniques (par exemple, cils vibratiles de l’arbre respiratoire, trachée, bronches, ou battement des paupières pour renouveler le film de larmes à la surface de l’œil)
  • Facteurs biochimiques (par exemples, mucus des muqueuses, sécrétion acide de l’estomac, anticorps de la salive, acide gras, antifongiques et bactéricides du sébum, acidité de la sueur...)
  • Facteurs biologiques (les bactéries de la flore commensale ( leur simple présence limite le développement des bactéries pathogènes)– intestin, peau, … contrôle la prolifération des bactéries pathogènes).

2.La réaction inflammatoire localisée :

Ensemble de réactions vasculaires et cellulaires qui se produisent lorsque la barrière cutanéo-muqueuse est franchie, au point d’introduction de l’élément étranger

Quatre signes cliniques : douleur, chaleur, œdème et rougeur.

Deux types de phénomènes :

  • Phénomène vasculaire : vasodilatation, due à la libération d’histamine et autres substances vasodilatatrices par les polynucléaires basophiles et certaines cellules du tissu conjonctif.
  • Intervention des phagocytes : phagocytoses, rôle des polynucléaires neutrophiles et éosinophiles et des macrophages.

        *Attraction : les polynucléaires et les monocytes sortent de la circulation par diapédèse. Des substances libérées par les cellules conjonctives exercent un chimiotactisme positif sur les phagocytes. Les microbes exercent un chimiotactisme positif grâce aux substances qu’ilq émettent.

        *Adhésion : Le polynucléaire doit adhérer au microbe avant de l’ingérer. Cette adhésion est facilitée par l’opsonisation (le microbe est « marqué » par des substances qui se fixe dessus : molécules du complément, anticorps).

        *Ingestion : le polynucléaire entoure le microbe grâce à des pseudopodes. Il y a formation d’une vacuole de phagocytose et phagosome.

        *Digestion : les lysosomes fusionnent avec les phagosomes et leur contenu enzymatique détruit le microbe. La digestion peut être extracellulaire. De plus, la digestion n’est pas obligatoire et les particules ingérées sont alors mises à l’écart (amiante, silice, carbone).

  1. Immunité acquise ou spécifique : ses principes
  1. Prévoir à l’avance, avant toute rencontre, toutes les structures antigéniques pouvant être portées par les microbes.

Théorie de la sélection de clonage (Mac Farlane Burnet années 1957-58) :

  • Lors de leur différentiation dans les organes lymphoïdes centraux (moelle osseuse et thymus), les lymphocytes apparaissaient munis de récepteurs capables de reconnaitre de façons prédéterminée l’ensemble des antigènes.
  • Chaque lymphocyte ne possède qu’un seul récepteur, l’ensemble des lymphocytes possédant de récepteurs définissant un clone.
  • Un antigène pénétrant dans l’organisme sélectionne es clones capables de le reconnaitre et les active pour produire des effecteurs spécifiques (Anticorps et/ou lymphocytes toxiques).
  • A ces 3 hypothèses s’ajoutent le concept, de spécifié de reconnaissance de épitopes par leurs récepteurs :

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                1 LYMPHOCYTES = 1 RECEPETURS = 1 EPITOPE

Avantage déterminant de l’immunité adaptive : l’établissement d’une mémoire immunitaire permettant de développer des réponses plus intenses et plus précise vis-à-vis des agresseurs microbiens lorsque les contacts se répètent.

  1. Réponse à la médiation humorale
  • L’activation du lymphocytes B nécessite
  • Reconnaissance directe par liaison spécifique épitope de l’antigène/ récepteurs du lymphocyte B
  • Emissions des substances activatrices par les lymphocytes Th, les interleukines.
  • L’activation des lymphocytes B entraine
  • Une multiplication clonale
  • Certain lymphocytes B se différencie e plasmocytes cellules sécrétrices d’anticorps
  • D’autres deviennent des lymphocytes B mémoire

  1. Les anticorps

Les anticorps son des protéines appelées globuline ou immunoglobulines. Molécule définie par sa capacité à reconnaitre spécifiquement un antigène et à se fixer à lui, molécules en Y (d’où le nom de y-globulines ou gammaglobulines).

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