Fiche de lecture, Regard sur la profession Christine Berset, Joanna Décosterd
Fiche de lecture : Fiche de lecture, Regard sur la profession Christine Berset, Joanna Décosterd. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anaïs Fontaine • 30 Septembre 2017 • Fiche de lecture • 1 603 Mots (7 Pages) • 823 Vues
Fiche de lecture n°1
UE 6.1 S1 Le 10/09/15
Introduction :
Le chapitre intitulé « Regard sur la profession » a été écrit en 2014 par Christine Berset et Joanna Décosterd. C'est un extrait du Guide de l'étudiant présent de la page 19 à la page 34 et publié par l'édition la Marre.
L'auteur Christine Berset est infirmière de profession et détient un master en sciences de l'éducation. Elle est aussi directrice adjointe à la haute école de santé La Source à Lausanne.
Joanna Décosterd quant à elle, lors de la rédaction elle était bachelor en soins infirmiers et étudiante à la Haute École de la santé La Source à Lausanne et aujourd'hui diplômée.
Synthèse :
Le chapitre met l'accent sur le passé du métier d'infirmier-e et son futur, pour qu'il sache où il va c'est important que l'étudiant sache d’où il « vient ».
Ce chapitre nous montre donc l'évolution du rôle d'infirmier-e à travers les trois derniers siècles ainsi que les enjeux futurs du métier.
En première partie nous mettrons l'accent sur le passé du métier, en développant le 18ème, 19ème et 20ème siècle et nous montrerons les évolutions qui ont opérées au fur et à mesure. En deuxième partie c'est l'aspect présent/futur du métier que nous développerons avec les différents enjeux majeurs auxquels les soignants devrons faire face.
Il y en a eu du temps de passé depuis le 18ème siècle où le mot peste et variole étaient dans toutes les bouches. Un siècle marqué par les savoirs ancestrales de l'Antiquité et où les pratiques soignantes étaient quelque peu insalubres.
Cependant de nouveaux outils comme le stéthoscope ont permis la classification et le traitement des maladies.
Comme aujourd'hui, différents types de soignants coopéraient comme les chirurgiens, les religieux et religieuses et des soignants dans des hôpitaux laïcs ou à domicile.
« L'activité soignante s'organisait autour de trois axes : Domus (prendre soin de l'institution), Familia (prendre soin de la communauté) et Hominem (prendre soin de la personne) ». Enfin, comme vu précédemment des religieux et religieuses accueillaient également les malades et guérissaient grâce au principe de charité.
Les soins infirmiers continuent d'évoluer au siècle suivant : le 19ème ! C'est le siècle de l'industrialisation. Ce siècle fait évoluer les connaissances et se concentre davantage sur les maladies. De nombreux progrès comme l'anesthésie, l'antisepsie, la pasteurisation, les vaccins ou encore les rayons X voient le jour et permettent aux médecins et soignants d'optimiser la guérison des patients.
Cependant malgré l'évolution de la médecine, l'aspect religieux continu de prendre de l'ampleur et « d'influer sur les caractéristiques de la garde-malade », or la formation des gardes-malades n'est pas réglementée par l’État. C'est donc à Lausanne en Suisse que s'ouvre la première école laïque de gardes-malades, « les cours répondent aux besoins reliés à l'évolution de la médecine ».
La première école d'infirmière commence à s'ouvrir, la Salpêtrière à Paris en 1878 par le docteur Désiré Magloire Bourneville ce qui fait évoluer les stages en milieu hospitalier. Et ce n'est que le début d'une très grande série.
Ce siècle « charnier » est aussi marqué par la création de la Croix-Rouge Suisse, elle permettra aux infirmiers de « s'engager sur la voie de l'humanitaire ».
Enfin, le 20e siècle quant à lui est marqué par la montée en puissance des infirmières engagées et féministes et les avancées technologiques. Celles-ci revendiquent une indépendance par rapport au corps médical, elles « cherchent donc à définir le rôle propre infirmier et à se distancer de l'aspect médicodélégué ».
On remarque aussi que la place occupée par les femmes durant les guerres était très importante et qu'elles ont pu sauver beaucoup de vies. Cette place des femmes dans le milieu médical s'est poursuivi après la guerre, en effet : les infirmières de la Croix-Rouge en France, ont doublé leur effectif de 1914 à 1918. La carrière d'infirmière constitue un pôle d'attraction et de diversité pour beaucoup de jeunes femmes.
La formation va évoluer au fur et à mesure des années et la place de la femme et de l'infirmière dans la société aussi. Après la seconde guerre mondiale les conditions de travail des femmes changent et sont mieux considérées grâce à plusieurs mouvements féministes.
Enfin, la formation va s'élargir à l'environnement, à la patientèle, aux secteurs de soins et aux maladies pour finalement ne former qu'un seul diplôme d'état pour tous les secteurs reconnu.
Aujourd'hui, les choses ont changées, le monde infirmier s'est ouvert à l'influence de l'Europe et au monde. Des changements ont opérés dans la formation comme par exemple en l'inscrivant dans le processus de Bologne, c'est à dire dans le système universitaire : licence, maîtrise, doctorat. Un autre courant majeur a influencer l'évolution de la profession, en effet il a permis d'envisager les soins infirmiers comme une discipline et a permis l'utilisation des recherches effectuée dans la pratique des soins infirmiers.
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