Fiche de lecture BASTIANI Flora : « corps, autonomie et responsabilité de la personne » dossier le corps dans les soins, revue soins Janvier/Février 2018 n° 822, pages 12-15
Cours : Fiche de lecture BASTIANI Flora : « corps, autonomie et responsabilité de la personne » dossier le corps dans les soins, revue soins Janvier/Février 2018 n° 822, pages 12-15. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Frédéric REYNAUD • 7 Septembre 2022 • Cours • 857 Mots (4 Pages) • 362 Vues
Présentation des éléments signalétiques Références bibliographiques : BASTIANI Flora : « corps, autonomie et responsabilité de la personne » dossier le corps dans les soins, revue soins Janvier/Février 2018 n° 822, pages 12-15. Types d’articles : Revu professionnel. Champs disciplinaire et théorique : sciences infirmier/ères et sciences humaines. Courant de pensée : Philosophique. Thème de l’article : Corps, autonomie, et responsabilité de la personne. Thèse défendue par l’auteur : L'identité de chaque personne à travers un tissu social, liée à la perception du soin dans un processus d’accompagnement et la complexité du corps qui ne peut être dissocié. Public visé : Professionnels de santé, étudiant en soins infirmier/ères, les aides-soignants, infirmier/ères, les enseignants, cadres et directeurs. Présentation succincte de l’auteur : BASTIANI Flora, enseignante-chercheuse en philosophie, co-responsable du master éthique des soins et recherche. |
Citation ou définition (à retenir) « La recherche du consentement est le moyen formel de rendre à chacun sa responsabilité et son autonomie sur son propre corps » « Soigner n’est pas savoir mais apprendre du vécu corporel et physique du malade » |
Résumé La perception de l’homme avec extérieur ou un tissu social se résume à son corps et ce qu’autrui va penser. Grâce à quoi il est reconnu en tant que personne et intégré. L'identité qui se construit de façon à exister n’est pas dissociable. La manière dont il pense résulte de son corps ou de la perception qu'il a de lui-même. Mais quand il est passé comme avec la maladie dans ce cas de figure le corps humain va rentrer dans une défense le déni par exemple pour se protéger par l'interprétation d’une agression, il comprend alors que son corps ne résulte pas que de la perception mais bien de la perception et ses sens, il est indispensable que l’on aborde le malade dans la totalité par respect pour garder son autonomie en temps qu'être humain. Je pense qu'établir une relation sociale avec le malade permet de garder une certaine dignité en soignant le corps en apprenant le vécu du malade en tissant une relation intime soignant soigné. |
Repérage d’un concept abordé par l’auteur Soins, responsabilité, autonomie, consentement, éthique. Soins : Attention, application portée à quelque chose : Moyen par lesquels on s’efforce de rendre la santé à un malade. Responsabilité : Capacité de prendre une décision sans référer préalablement à une autorité supérieure. Autonomie : Possibilité de décider pour un organisme, un individu, sans en référer à un pouvoir central, à une hiérarchie, une autorité. Consentement : Action de consentir, accord, acceptation. Éthique : Qui concerne les principes de la morale : Ensemble de règles de conduite |
Analyse critique En lisant cet article je me rends compte que l’on n’a pas forcément le recul ou l'empathie face au malade. On fait des soins à une personne en cherchant le consentement d’un point de vue éthique et réglementée, mais on peut pas faire l'impasse sur le côté psychique d’un malade nous devons sans contexte soigner ou avoir une approche différente lors de nos soins car le malade à sa propre perception de lui en étant malade si nous prenons soins de guérir le corps mais que nous faisons l’impasse sur le psychique de la personne avons-nous réellement pris en compte cette personne, l'être humain que nous avons en face de nous. On peut guérir son corps lors d’un cancer mais son mental est vraiment pris en compte et pris en charge par le soignant. Pour exemple le cancer du sein pour une femme on va prendre en charge le corps avec une mastectomie mais cette femme va avoir un autre regard elle, il me manque quelque chose une partie de mon corps ou un lymphœdème, que nous soignant devons prendre aussi en compte même s’il existe la mammoplastie pour elle, elle ne sera plus jamais comme avant avec une poitrine à l’identique. Nous devons aussi soigner son psychique en trouvant les bons mots, les bonnes phrases pour qu'elle puisse aller mieux dans sa tête nous devons guérir les deux sans les dissocier si nous dissocions nous la traiterons alors comme sujet ou objet. Dans ce cas là nous deviendrons ou seront de simples exécutant de soins et nous ferons tomber dans les oublies les mots comme : altruisme, bientraitance, bienveillance, soins, dignité, empathie tant de concept qui me sont chère qui sont chère aussi à un grand nombre de soignant. Tisser une relation intime avec le malade pour rentrer en son profond pour l’aider à garder une image positive et le sens même de la dignité en tant qu'être humain. La question : « A Qui appartient mon corps » pour Mme BASTIANI il y a deux questionnement le premier et que mon corps m’appartient et l’autre jusqu'à un certain point. Tant de questions éthiques que nous devons nous poser, cherchez un consentement éclairé du malade en pleine faculté mentale et l’autre en soins en milieu psychiatrique ou le consentement n’est pas nécessaire, même sur le plan légal il existe des paradoxes. Pour ma part je cherche dans ma pratique à tisser un lien patient soignant pour prendre en charge le malade dans son intégralité tant bien le corps que le psychique pour qu’il garde une autonomie qu'il garde cette valeur qu’il est un humain et pas un objet. |
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