Deux siècles d'immigrations

Prologue : Moyen âge

Madame,Monsieur

1945-1974

De 1945 à 1974, une nouvelle vague de migrants construit la France des Trentes glorieuses. En effet, l’Etat prend en main la politique migratoire à cause du manque de main de main d’oeuvre disponible après la seconde guerre mondiale. Des accords sont signés avec des pays fournisseurs d’ouvriers: L’Italie dès 1946 puis l’Espagne au début des années 60 ainsi que le Portugal, la Yougoslavie, la Turquie et les anciens protectorats de la Tunisie et du Maroc. Les migrants arrivent très souvent sans contrat de travail car la France a des besoins urgents. Il y a seulement 18% de migrants qui passent par l’ONI (Office national d’immigration) en 1968. La majorité des migrants vient d’Europe du sud notamment avec l’Espagne et le Portugal. De 1960 à 1975 de 50 000 à 750 000. Les algériens sont également nombreux lorsque la guerre d’Algérie débuté en 1954 (ils sont déjà 200 000). Ces migrants subissent des violences et une répression par la police parisienne lors de la manifestation du 17 octobre 1961. Apres l’indépendance de 1962, leur nombre grandit encore : ils sont 700 000 en 1975

Beaucoup d’immigrés sont considérés comme des réfugiés. Les deux tiers d’entre eux travaillent dans les mines et l’industrie (la sidérurgie, l’automobile…) mais aussi dans le bâtiment et les travaux publics. 12% travaillent dans le domaine tertiaire nettoyage, restauration,commerce et confection.

La france connait alors une crise de logement et les immigrés s’entassent dans des hôtels surpeuplés. Les deux tiers des habitants des bidonvilles sont des algériens et des portugais, les autres sont espagnols, marocains et tunisiens. Ces bidonvilles ont disparus dans les années 70 et les familles sont logées dans des cités de transit.

Le rejet des étrangers s’était atténué pendant les années d’après guerre mais après les années 70, les maghrébins sont victimes de racisme. En 1972 est votée la première loi contre le racisme. De nombreuses organisations de solidarité voient le jour avec la FASTI en 1966 est le GISTI en 1972.

1974-2006

En juillet 1974, le gouvernement suspend l’entrée des travailleurs étrangers permanents car le chômage apparait dans le pays. Les étrangers deviennent les bouc-émissaires de la société et des termes xénophobes gagnent du terrain. Les pouvoirs publics incitent les immigrés à retourner dans leur pays mais ces derniers, maghrébins, africains, turques ou yougoslave, s’installent dans des cités HLM avec leur famille.

Le nombre d’immigrés re-augmente au milieu des années 90, ils arrivent alors majoritairement du Vietnam du Cambodge et du Laos, entassés dans des bateaux de fortunes. 150 000 d’entre eux sont accueillis dans des centres d’hébergement dispersés dan le pays.

Le nombre de demandeurs d’asile n’a cessé d’augmenté passant de 18500 en 1976 à 47 000 en 2005. Ils viennent de toutes les régions du monde et n’obtiennent pas forcement le statut de réfugiés. Beaucoup de ces demandeurs d’asile devient alors des sans papiers. En 1980, des mesures sont tout de même prise pour faciliter l’intégration

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