De la production à la consommation
Cours : De la production à la consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stellbl • 5 Novembre 2017 • Cours • 406 Mots (2 Pages) • 672 Vues
On évalue la richesse créée à l’issue de la production par la valeur ajoutée. Celle-ci correspond à la différence entre la valeur de la production (mesurée notamment par le chiffre d’affaires) et les consommations intermédiaires ; c’est-à-dire les ressources utilisées au cours du processus de production (matières premières, énergie, consommables, services divers). Ces ressources étant détruites, transformées ou incorporées au produit final.
VA = production (ou chiffres d’affaires) – consommations intermédiaires
Tous les acteurs productifs créent de la valeur ajoutée : entreprises, ISBLSM…
La valeur ajoutée est ensuite répartie entre les agents qui ont contribué à la production :
- les salariés, à travers les salaires, bonus et autres revenus du travail,
- les propriétaires du capital, à travers les dividendes, intérêts, rentes, etc.
- l’Etat, à travers les impôts sur la production (taxe foncière entre autres).
Le Produit Intérieur Brut (PIB) mesure la richesse créée (valeur ajoutée) au sein d’un pays pendant une année par tous les agents économiques (ou secteurs institutionnels) résidents. Il intègre ainsi la VA produite par les entreprises mais aussi, en partie, la production non marchande (administrations publiques et ISBLSM) Il s’exprime ainsi en monnaie courante (par exemple en euros courants) et en termes bruts car il comprend l’amortissement (ou usure) du capital fixe. Le PIB donne ainsi une idée de la puissance d’une économie nationale et permet des comparaisons entre différentes périodes et divers pays. Pour autant, il ne suffit pas comme indicateur de richesse et de bien-être car son mode de calcul présente plusieurs limites :
- Le travail domestique et l’économie informelle (non déclarées), pourtant créateurs de richesses et de bien-être, ne sont pas pris en
compte ; (certains économistes réintègrent une partie de ces activités et redressent le PIB ; comme vu en cours) ;
- Les activités à impact négatif sur a communauté et/ou l’environnement sont au contraire intégrées dans le PIB car elles sont officielles et créent de la valeur ajoutée d’un point de vue comptable ; (par exemple, un projet de déforestation au Brésil pour la culture du soja transgénique, comme vu en cours) ;
- Le PIB ne donne aucune indication de la répartition des revenus au sein de la population, du niveau de pauvreté ou encore des inégalités sociales ; c’est un indicateur purement macroéconomique qui ne suffit pas en soi à appréhender le bien-être d’une population.
Le PNUD a ainsi forgé d’autres indicateurs, plus justes, tels que l’IDH qui prend en compte le revenu par habitant, le niveau d’éducation et l’espérance de vie (comme indicateur de santé).
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